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dc.contributor.authorDiallo, Mohamed Haguibou
dc.date.accessioned2020-10-28T09:24:30Z
dc.date.available2020-10-28T09:24:30Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.other20P53
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4068
dc.description.abstractIntroduction Les mycoses évoluent chez l’homme selon un mode chronique et volontiers récidivant, elles prennent des aspects cliniques très variés, dégageant l’importance du prélèvement mycologique et du diagnostic qui doit être systématique avant la mise en oeuvre du traitement. Si l’apparition de la résistance aux anti-infectieux est une réalité préoccupante pour les bactéries, cette menace semble moins prégnante pour les champignons. En effet, les champignons sont des eucaryotes et l’acquisition de nouveaux phénotypes passent essentiellement par des mutations des gènes cibles des antifongiques sans risque de transmission de résistance d’un champignon à un autre. Il n’en demeure pas moins que les laboratoires réalisent de plus en plus souvent des tests de sensibilité aux antifongiques et que ces résistances sont de plus en plus rapportées. Objectif Etudier la résistance aux antifongiques des agents mycosiques responsables des mycoses isolés au laboratoire Rodolphe Mérieux du centre d’infectiologie Charles Mérieux. Méthodologie Nous avons conduit une étude descriptive rétrospective et prospective qui s’est déroulée sur 11 ans. L’étude rétrospective s’est déroulée du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2018 (10 ans) et l’étude prospective du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 (1 an). Elle a porté sur des prélèvements mycologiques, incluant les prélèvements superficiels effectués au laboratoire Rodolphe Mérieux (divers écouvillonnages, prélèvement d’ongle, squames du cuir chevelu et de peau, des cheveux malades …) ainsi que les prélèvements profonds (LCR, LBA…) reçus à partir des différents services hospitaliers et communautaires. Sur chaque échantillon, nous avons effectué un examen direct et une culture sur milieux sabouraud-chloramphénicol. L’identification se faisait par rapport aux caractères macroscopiques et microscopiques pour les espèces Aspergillus et celle des autres se faisait sur VITEK-2 COMPACT. Résultats Les 1224 souches provenaient essentiellement des prélèvements vaginaux 84,80%, des prélèvements de pus 10,40%, expectoration 2,10%. Les autres prélèvements étaient constitués des prélèvements de squames 0,90%, d’urines 0,70%, de sperme 0,30, de liquides 0,30%, d’hémoculture 0,20%, de selles 0,10%, de LBA 0,10%, et de prélèvement urétral 0,10%. Candida albicans était l’espèce la plus fréquemment rencontrée dans les échantillons avec 67,65%. Candida krusei était l’espèce la plus résistante à la flucytosine avec 36,96%, suivi de Candida lusitaniae 12,5%, Candida tropicalis 3,22% et Candida albicans 1,42%. La majorité des souches de Candida était sensible à l’amphotéricine B sauf quelques cas de résistance de Candida rugosa 20%, Candida krusei 4,17%, Candida glabrata 0,81% et de Candida albicans 0,77%. Toutes les souches du genre candida ont été sensibles au miconazole, à la nystatine, au clotrimazole, à l’éconazole, à la caspofungine. Les autres genres non candida ont été sensibles à l’ensemble des antifongiques testés. Conclusion Ces résultats montrent une sensibilité totale des genres non candida aux antifongiques et une diminution de sensibilité de certaines espèces de candida aux antifongiques qui méritent alors une surveillance régulière.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectDermatologie
dc.subjectMycologie
dc.subjectSanté Publique
dc.subjectEpidémiologie
dc.subjectRésistance
dc.subjectAntifongiques
dc.subjectMycoses
dc.subjectCICM
dc.titleEtude de la résistance aux antifongiques des agents mycosiques responsables des mycoses isolées au laboratoire Rodolphe Mérieux du CICM du 1er janvier 2009 au 31 d2cembre 2019
dc.typeThesis


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