Interêt et faisabilité des préparations hospitalière au Mali : cas du CHU Point G

Abstract

Introduction : Les pharmaciens et prescripteurs (médecins) doivent travailler en collaboration pour valoriser les préparations hospitalières afin de soulager les populations surtout gériatrique et pédiatrique. L’objectif de notre travail était d’étudier l’intérêt et la faisabilité des préparations hospitalières au C.H.U Point G. Méthodologie : Nous avons réalisé une étude transversale prospective de Novembre 2023 à Janvier 2024. Les données ont été collectées à l’aide des questionnaires auprès de 26 médecins dans les services de médecine interne, de néphrologie, d’oncologie, d’anesthésie réanimation et 4 pharmaciens de la pharmacie interne du C.H.U Point G. Ainsi un essais de formulation du sulfate de morphine sirop au Laboratoire Nationale de la Santé. La population d’étude était constituée de médecins généralistes ; spécialistes et des pharmaciens. Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel SPSS version 25.0. Résultats :Nous avons appris que sur les 26 médecins répondants presque la majorité afirmaient d’avoir y besoin d’une molécule qui n’existe pas pour un patient 80,8% des sujets (tableau II); besoin d’adapter le dosage d’un médicament 84,6% des sujets (tableau III) ; besoin d’adapter la forme galénique d’un médicament pour un patient 80,8% des sujets (tableau IV). Les formes galéniques de besoin la plus élevée était les injectables avec un taux de 42,3% (tableau V). Un taux de 92,3% des répondants pensaient nécessaires de doter les pharmacies des CHU de locaux pour préparations hospitalières (tableau VI). Nous avons appris également que sur les 4 pharmaciens répondant sans exception arfirmaient tous qu’ils ne récevaient pas d’ordonance d’une préparation hospitalière. Un taux de 80% (tableau VIII) affirmaient d’habitude effectuer les préparations hospitalières, 80% (tableau X) qu’il n’y a pas de résources humaines nécessaires, 60% (tableau XI) qu’il n’y a pas de locale et du matériel adapter, et 80% (tableau XII) qu’il n’y a pas de matières prémière nécessaire pour les préparations hospitalières. Une formulation du sulfate de morphine sirop soit 1O flacons de 90ml. Conclusion Notre étude a montré que la majorité des prescripteurs avait besoin des préparations hospitalières, elle pense intéressante ces préparations et demande d’équiper les pharmacies hospitalières d’un local pour pouvoir effectuer les préparations hospitalières.