Traitement des recessions parodontales : revue de la littérature

Abstract

Introduction : La récession parodontale se définit comme le déplacement apical de la gencive marginale par rapport à la jonction amélo-cémentaire, exposant ainsi la surface radiculaire de la dent. L’évolution des techniques de traitement et des approches de gestion nécessite une analyse approfondie des connaissances actuelles. Une revue de la littérature s’impose donc pour établir un état des lieux complet sur cette affection ce qui a motivé cette étude avec comme objectif d’analyser les données thérapeutiques disponibles sur la récession parodontale de 2010 à 2024. Méthodologie : Nous avons inclus dans notre étude, tous les articles publiés en anglais ou en français de 2010 à 2024 et portant sur les traitements des récessions parodontales et articles disponibles en résumé ou texte intégral dans les bases de données sélectionnées. Les données collectées ont été saisies sur le logiciel Microsoft Excel 2016. La rédaction du document a été faite avec le logiciel Microsoft Word 2016 et la bibliographie a été gérée via le logiciel Zotero. Résultats : La majorité des documents a été publiée en 2022 soit 13,5%. La France et l’Inde étaient les pays de publications les plus représentés soit respectivement 21% et 13,5%. Plus de la moitié des documents était des articles scientifiques soit 89%. La fréquence de récession parodontale était élevée (>50%) dans 63 ressources. La mauvaise hygiène bucco-dentaire et le brushing agressif étaient les facteurs de risque les plus retrouvés soit respectivement 12,3% et 9,5% des cas. Les saignements et inflammations gingivaux étaient les signes les plus retrouvés chez les patients soit respectivement 61,6% et 54,7%. Les techniques chirurgicales étaient les plus pratiquées au dépend des techniques non chirurgicales, soit respectivement 52% et 16,4%. Les techniques chirurgicales étaient dominées par les greffes de tissu conjonctif soit 24,6% ; suivies des techniques de lambeaux avec 20,5%. Le détartrage et surface radiculaire étaient la technique non chirurgicale la plus pratiquée soit 28,7%. Un haut taux de succès a été retrouvée dans 30,1% des cas. Conclusion : Les traitements chirurgicaux dominent la prise en charge des récessions parodontales, avec de bons taux de succès, soulignant l’importance d’une approche adaptée et fondée sur des données récentes.