Césarienne d’urgence chez les femmes évacuées versus femmes venues d´elles-mêmes au Centre de Santé de Reference de la Commune V
Résumé
Il s’agissait d’une étude analytique rétrospective de type cas-témoin qui
s´est réalisée du 1er janvier au 30 juin 2023 et qui a porté sur l’ensemble des
accouchements par césarienne d’urgence chez les femmes évacuées et chez les
femmes venues d’elle-même à la maternité du CSref de la Commune V.
La césarienne d’urgence a représenté 14,20% des accouchements. La tranche
d'âge 20-34 ans était la plus représentée, avec 71,6% des cas et 66,8% des
témoins. La grande majorité des patientes sont mariées avec 96,7% chez les cas
et 95,4% chez les témoins. Les primipares étaient significativement deux fois plus
susceptibles d’être évacuées (OR = 2,00, p = 0,00). La césarienne était
l’antécédent chirurgical le plus prédominant, soit 6,0% et 5,7% respectivement
chez les cas et les témoins. Les patientes avec un âge gestationnel de moins de 35
SA étaient 4,4 fois plus susceptibles d’être référées pour une césarienne en
urgence (OR = 4,37, p = 0,00). Nous n’avons pas retrouvé le bassin immature
comme indication de la césarienne chez aucune femme évacuée. Tous les cas de
bassin immature était venue d’elle-même. Les nouveau-nés des femmes évacuées
pour césarienne en urgence ont 2,64 fois plus de risque d’avoir un score d’Apgar
de 4-7 que ceux des femmes venues d’elles-mêmes (OR = 2,64, p = 0,000). Nous
n’avons pas trouvé de relation significative entre les complications per-opératoire
et post-opératoires avec le mode d’admission des parturientes