La grossesse extra-utérine dans le service de gynéco-obstétrique de l'Hôpital Gabriel Touré : à propos de 116 cas

Abstract

C'est une étude prospective qui s'est déroulée dans le service de Gynécologie et d'Obstétrique de l'Hôpital Gabriel Touré du 1er septembre 1996 au 31 août 1997 soit une année. Nous avons colligé pendant cette période 116 cas de grossesse extra-utérine et 4033 accouchements soit une fréquence de 1 GEU pour 35 accouchements soit une moyenne de 2,8 p.100. La fréquence de la GEU varie d'un mois à l'autre. La fréquence la plus élevée a été enrégistrée au mois de de mai 4 p.100 et la plus faible au mois d'Août 0, p.100. La fréquence de la GEU a augmenté de 1980 à maintenant. La prise en charge de nombreux cas de GEU au niveau des cliniques privées et de certaines maternités a sans doute inlfluencé sur la baisse de notre taux. La grande majorité a été reçue après la rupture de la GEU (8 p.100) et était des primipares (66, p.100). Les multipares étaient concernés dans environ 2 p.100 des cas. Nous avons constaté 4 signes majeurs par ordre de fréquence : la douleur spontanée (9 p.100), l'aménorhée (93, p.100), les metrorragie (6 p.100) les lypothémies ou syncopes (62, p.100). Les methodes diagnostiques les plus utilisées ont été : la ponction abdominale dans 73,2 p.100, l'échographie pelvienne dans 44,2 p.100, la ponction du dDouglas dans 2 p.100 des cas. La chirurgie radicale a été l'intervention la plus pratiquée 8 p.100 des cas. La chirurgie diagnostique conservatrice a été peu utilisée (1,7 p.100). Nous avons perdu deux de nos patientes en service de réanimation soit un taux de léthalité de 1,7 p.100. Cet état de fait était dû à l'importance de l'hémorragie.