Les avortements provoqués clandestins : complications colligées au CSRéf- CV du District de Bamako

Abstract

Il s'agit d'une étude des cas qui à été effectuée dans le service de Gynécologie Obstétrique du CSRéf- CV du premier janvier 2008 au 31 décembre 2009 soit une période de 2 ans avec pour objectif d'étudier les avortements provoqués clandestins : complications colligées dans le service. Cette étude à porté sur un échantillon de 132 cas d'avortement provoqués clandestins ; qui ont représenté 0,95 p.100 des consultations et 19,47 p.100 des avortements. La tranche d'âge la plus concernée est celle de 13-24 ans soit 63,27 p.100 . Les élèves/étudiantes et les vendeuses/commerçantes plus les célibataires sont les plus exposées soit respectivement : 35,60 p.100, 25,75 p.100 et 68 p.100 aucun statut matrimonial n'est épargné. La majorité des avortements étaient pratiqués par des sages femmes (36,36 p.100 ) et les matrones (14,39 p.100 ) ne possédant pas les compétences nécessaires et dans des conditions de clandestinité exposant à des complications dramatiques. Les médicaments modernes et le sondage utérin ont été les méthodes les plus utilisées avec 39,84 p.100 et 25 p.100 . Les complications hémorragiques 51 p.100 sont les plus fréquentes et les plus redoutables.les décès 4 cas soit 3 p.100 . Les raisons sont nombreuses : Parmi elles nous pouvons citer le célibat, les contraintes scolaireset les GND ont été les plus fréquentes