| dc.description.abstract | Bien que les multithérapies antirétrovirales puissent maintenant être appliquées aux femmes séropositives enceintes, la question de leur toxicités'est toujours posée puisque certaines molécules se sont révélées toxiques pour la femme enceinte, le foetus et l'enfant, d'où l'intérêt des conseils prodigués aux femmes pour éviter la grossesse. Malgré cela, certaines femmes contractent, volontairement ou accidentellement, des grossesses.La présente étude visait à analyser l'issue des grossesses contractées au cours du traitement antirétroviral dans deux essais cliniques réalisés au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Treichville à Abidjan. Deux essais ont servi de source d'informations à notre travail. Parmi les 311 femmes des deux essais, 29 ont porté une grossesse (9.3 p.100 ) . Les grossesses sont survenues sous ZDV+3TC+SQV/r (n égal 10), ZDV+3TC+EFV (n égal 18) et ZDV+3TC+IDV/r(n égal 1. Dans les autres cas, le schéma initial a été maintenu puisque les femmes ont consulté après des IVG. Sur les 29 grossesses, 12 ont donné naissance à des nouveaux-nés normaux (41 p.100 ) dont un prématuré (3.5 p.100 ) mais 17 grossessesont abouti à la mort foetale, soit par fausse couche dans 4 cas (14 p.100 ) dont 3 cas sous EFV (16 p.100 ), soit par IVGdans 13 cas (45 p.100 ). C'est la première fois qu'un rapport décritl'issue des grossesses survenues au cours des multi thérapies en Côte d'Ivoire. En dépit d'une tendance entre EFV et fausse couche, la petite taille et donc le manque de puissance statistique empêchent de conclure à l'impact négatif de cette molécule, d'où l'intérêt d'autres études | |
