| dc.description.abstract | Introduction : A. baumannii et P. aeruginosa sont des pathogènes opportunistent qui émerge ces dernières décennies comme agent d’infections nosocomiales. Leurs résistances naturelles et leurs capacités d’acquérir de nouvelles résistances aux antibiotiques font d’eux les bactéries pionnière dans la multi-résistance. Objectif : L’objectif de ce travail est de déterminer le profil épidémiologique, et la résistance aux antibiotiques des souches d’A.baumannii, et de P. aeruginosa isolées des prélèvements à visée diagnostique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au sein du laboratoire PA & KA de Bamako, et portant sur 56 souches d’A.baumannii et 47 souches de P. aeruginosa isolées dans divers prélèvements hospitalière et communautaire de Bamako. L’étude a été conduite du 1er Janvier 2020 au 31 decembre 2020 sur une période de six (12) mois. Résultats : Au total sur les deux espèces chosies nous avons isolées 103 souches bactérienne durant la période d’étude, avec 56 germes d’A. baumannii, et 47 germes de P. aeruginosa. L’analyse épidémio-clinique a révélé que l’âge moyen des patients infectés par A. boumannii et P. aeuginosa dans notre étude a été 56, 66 avec un écart type de 16, 53 pour le sexe masculin et 47, 55 avec un écart type de 19, 03 pour le sexe féminin et un extrêmes de 3 à 82 ans pour les deux espèces, le sexe ratio est à 1,34. L’étude des facteurs de risque avait objectivé le rôle majeur de l’immunodépression, l’antibiothérapie, et les procédures invasives. Ces pathogènes proviennent de l’Urine 56, 3 %, suivis par les Pus 32 % et les clinques privées sont les principales sources d’isolement de ces deux espèces bactériennes. Une multi résistance aux antibiotiques est très manifeste dans les prélèvements ambulatoires aux différents antibiotiques testés : 72,34 % à la Ticarcilline, la colistine garde une sensibilité à 100 % sur les espèces de P. aeruginosa. Pour A. baumannii la multi résistance aux antibiotiques est très manifeste dans les prélèvements hospitaliers aux différents antibiotiques testés : 75 % à la Ticarcilline et la colistine reste aussi sensible à 96,43%. Pour ces deux espèces nous avons obtenus 51, 46 % de source hospitaliser et 48, 54 % de source ambulatoires dans l’ensemble des isolants. Conclusion : Ces résultats montrent que la résistance des souches isolées est augmentée de façon inquiétante dans cet établissement, et leur émergence représente un sérieux problème thérapeutique et épidémiologique, d’où la nécessité de la mise en place d’un système de surveillance de l’environnement microbien de l’hôpital, les structures privées et l’application stricte des mesures d’hygiène. | |
