Evaluation de la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère chez les enfants de 0 à 59mois admis dans le centre de santé communautaire (CSCOM) de Yirimadio. Thèse de Médecine2016 BOUBACAR KEMESSO 90
Résumé
Les résultats dans notre étude nous a permis de comprendre la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants de 0 à 59 mois admis dans le centre de santé communautaire de yirimadio En conclusion nous pouvons dire que : La malnutrition aigüe sévère sévit au CSCOM de yirimadio et la prévalence n’est pas négligeable.Au total trois cent soixante-huit (368) enfants malnutris ont consulté au CSCOM dont la tranche d’âge de 12 à 23 mois était la plus touchée,parmi ces enfants, Les deux sexes sont concernés avec une prédominance masculine 24 soit 58,5% à l’URENI contre 178 soit 54,4% àl’URENAS sont de sexe masculin. Ils sont constitué en majorité par les bambaras avec 21 soit 51,2% à l’URENI contre 148 soit 45,3% en URENAS, ces enfants était correctement vacciné dans 50,8% des cas ; Le lait maternel était le principal aliment des enfants avant 6 mois à l’admission et représentait 61,9% à l’URENI et 70,6% à l’URENAS ;Cette malnutrition met en question la qualité et la quantité des aliments donnés aux enfants en période d’ablactation ; L’anorexie, la fièvre, la diarrhée, ont été les principaux motifs de consultation,Les pathologies les plus rencontrées au cours du suivi étaient le paludisme, les infections respiratoires, la diarrhée etc. Le marasme a été le type de malnutrition le plus fréquent 58,5% ;le traitement systématique a été effectué avec succès et le maximum des enfants ont gagné du poids durant le séjour d’hospitalisation ou lors des visites ambulatoires La prise en chargeétaitfaite selon le protocole national de prise en charge de la malnutrition aigüesévère. L’abandon était le type de décharge le plus fréquent dans 61,0% des cas à l’URENI et 63,9% à l’URENAS. Ce taux élevé d’abandon pourrait être dû d’une part par le manque de moyen financier pour la prise en charge des pathologies associées et complications, ou de moyen pour les parents à se rendre régulièrement au CSCOM pour le suivi de la prise en charge nutritionnel des enfants, d’autre part le manque de personnel formé dans la prise en charge