| dc.description.abstract | Bien que la résistance à l’artémisinine n’ait pas été encore décrite en Afrique, la possibilité de son émergence et de sa propagation dans cette zone préoccupe énormément l’OMS. Il parait donc important de surveiller l’émergence de cette résistance en Afrique. La présente étude a pour but d’étudier les mutations du fond génétique de résistance à l’artémisinine dans deux zones éco-climatiques différentes du Mali. De juillet 2016 à janvier 2017, nous avons mené une étude transversale de détection passive de cas de paludisme à Nioro et Dangassa. Tous les cas confirmés de paludisme ont été enrôlé dans l’étude et des échantillons de sang ont ࡒté collecté sur du papier buvard. Nous avons extrait l’ADN parasitaire à partir de ces échantillons et les mutations Pfarps10_V127M, Pfarps10_D128Y/H, Pffd_D193Y, Pfcrt_N326S, Pfcrt_I356T, and Pfmdr2_T484I ont été recherché. Les prévalences de ces mutations ont été évaluées ainsi que leurs associations mutuelles Dans notre étude, nous avons observé que les mutations les plus répandues étaient Pfcrt_I356T et les mutations Pffd_D193Y avec respectivement 46,4% et 4,3% à Dangassa contre 51% et 9,4% à Nioro. Il n’a pas été observé de différences statistiquement significatives entre les prévalences des mutations dans les deux sites d’étude. Toutes les mutations étudiées ont été détectées à Dangassa. Cependant, les mutations Pfarps10_D128Y / H, Pfcrt_N326S et Pfmdr2_T484I n’ont pas été détectées à Nioro. De surcroît, 41,1% des isolats de P. falciparum portaient au moins une des mutations étudiées, 3.7% des isolats de P. falciparum en portaient deux. Seuls 0.3% des isolats cumulaient 3 des mutations étudiées. Aucun isolat ne cumulait plus de trois mutations. Nous n’avons pas retrouvé le fond génétique de résistance à l’artémisinine chez les isolats collecté dans cette étude. Cependant toutes les mutations constitutives du fond ont été retrouvées de façon séparée à Dangassa. | |
