| dc.description.abstract | La résistance aux antibiotiques n’est pas un nouveau défi, dans certaines circonstances cliniques, elle a pris une telle ampleur que les recours thérapeutiques sont très limites. Objectif : Explorer la résistance aux antibiotiques des entérobactéries isolées à Bamako. Patients & Méthodes : De janvier à juin 2020, nous avons procédé à la collecte de toutes les souches bactériennes de la famille des entérobactéries. Pour l’étude bactériologique et d’antibiogramme des souches bactériennes étudiées nous avons utilisé les méthodes conventionnelles en bactériologie en respectant les recommandations du CASFM 2020. L’analyse des résultats a été faite à l’aide du logiciel SPSS version 19.0. Résultats : Pendant notre période d’étude, nous avons observé qu’E. coli reste l’espèce la plus fréquemment isolée avec 70,3%, suivie de K. pneumoniae avec 16,9% cependant nous avons retrouvé que M. morgannii occupait la dernière place avec une fréquence de 1,4%. L’étude de la résistance aux antibiotiques a révélé une résistance élevée aux C3G, aux fluoroquinolones de l’ordre de plus de 50% sur nos souches isolées à l’exception de Shigella spp. Les phénotypes cephalosporinases Haut niveau et pénicillinase Haut niveau ont été les plus retrouvés chez nos souches bactériennes isolées de notre population d’études. Le phénotype d’imperméabilité traduisant la résistance à tous les aminosides testés a été retrouvé chez plus de 10% des souches d’E. coli et plus de 3% des souches de K. pneumoniae. Pour les quinolones testées plus de 60% des souches d’E. coli et plus de 40% des souches de K. pneumoniae, présentaient une résistance de haut niveau qui associe une altération concomitante sur les 2gènes gyrA et le gène parC. Conclusion : Cette étude montre le niveau de résistance élevée de nos souches bactériennes étudiées vis-à-vis des antibiotiques testés. Seul l’Imipenème et l’Ertapenème gardent une bonne activité antibactérienne dans notre étude. | |
