Etudes des paramètres clinico-biologiques des patients adultes initiés aux traitements antirétroviral du 1er janvier 2017 au 31 Décembre 2018 à l’hôpital Nianankoro Fomba(HNF) de Ségou
Abstract
Le suivi des patients sous traitement ARV doit être encadré par un bilan clinico-biologique pour apprécier l’efficacité et la tolérance des antirétroviraux. C’est dans ce cadre que nous avons initié une étude qui a pour but de décrire l’évolution des paramètres clinico-biologiques des patients adultes sous traitement antirétroviral à l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur les dossiers des PVVIH ayant été initié du 1er janvier 2017 au 31decembre 2018. Durant cette période 217 patients ont été initiés, 45 dossiers ne remplissaient pas nos critères, 31 patients ont été perdus de vus, 6 décès ont été constatés. L’étude a porté sur 135 dossiers. La tranche d’âge de 26-35 ans a été le plus représenté soit 38,52% ; la moyenne d’âge a été de 36ans avec des extrêmes allant de18 a 56 ans, le sexe féminin a été prédominant soit 71%. L’infection par le VIH type I a été le plus représenté soit 98%. La coïnfection VIH/HEPATITE B a été retrouvée chez 8% des patients, le taux d’ALAT a été élevé chez les patients avec un AgHBs positif. L’efficacité du traitement antirétroviral a été traduite dans l’ensemble d’une part par le gain du poids chez 56,25% à M12 avec une valeur significative p=0,3989. D’autre part par une ascension régulière, progressive et durable du taux de lymphocytes T CD4 (33,33% des patients avec un CD4< 200 cell à l’initiation contre 22,22% à M12 avec p=0,0125). Cette augmentation de CD4 a été également constatée chez les patients respectant leur date de RDV soit 588cell contre 389 pour ceux ne le respectant pas. Sur le plan virologique une régression de la charge virale a été constatée soit 12,5% à M6 contre 0,0% à M12 avec p=0,0176. Le traitement antirétroviral est efficace, la toxicité biologique n’a pas été retrouvée. La régularité aux bilans biologiques et une bonne observance au traitement antirétroviral pourraient être une solution pour garantir une meilleure prise en charge