Profil clinique et échographique dans le diagnostic des métrorragies du troisième trimestre au Centre de Santé de Référence de la Commune V (CSRef CV) de Bamako
Résumé
Il s’agissait d’une étude prospective transversale ; descriptive et analytique intéressant les patientes présentant des métrorragies au cours du troisième trimestre réalisée dans l’unité d’imagerie médicale du centre de santé de référence de la V à Bamako de juillet octobre 2021 au juillet 2022.
Objectifs :
L’objectif de ce travail était de déterminer la circonstance de survenue des métrorragies du troisième trimestre et d’étiologies des métrorragies du troisième trimestre diagnostiqué à l’échographie.
Méthodologie :
Pour l’échographie pelvienne transcutanée (par voie sus pubienne), il est recommandé d’avoir la vessie pleine. Il faut, en général, boire un litre d’eau avant. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
Pour l’échographie endovaginale, il faut que la vessie soit vide : il est donc demandé d’uriner juste avant l’examen.
Résultats : Durant cette période, nous avons colligé trois cent (300) cas des métrorragies du troisième trimestre sur quatre mille quatre cents échographies réalisées soit une fréquence de 4,76%. L’âge moyen de nos gestantes était de 24-29 ans avec des extrêmes de 18ans et 30ans et plus. La métrorragie et la vitalité foetale étaient les motifs les plus évoqués de la demande d’échographie soit respectivement 96,3% et 3,3%. L’hématome rétro placentaire, placenta prævia, béance cervicale et l’hématome sous membranaire, étaient les diagnostics les plus retrouvés à l’échographie soit respectivement 42,1% ; 27,3% ; 14,3% et 12,3%. Une confrontation écho clinique avait montré que 98,75% des HRP étaient confirmées en peropératoire avec une marge d’erreur de 01,25%. La rupture utérine était rare soit 0,3%.
Conclusion : L’échographie constitue un examen de premier choix dans le diagnostic des métrorragies du troisième trimestre.