Atteintes de la fonction rénale chez les patients VIH sous ARV suivies au service de maladies infectieuses du CHU du Point G

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Date
2016Auteur
Noupieng Kamgang, Victoire Joseline
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L'étude sur les atteintes de la fonction rénale chez les patients VIH sous ARV suivis au service de maladies infectieuses du CHU du Point (j a été initié dans l'optique d'étudier les signes cliniques et/ou biologiques d'atteinte de la fonction rénale chez les patients sous ARV. Nous avons réalisé une étude descriptive et transversale à collecte rétrospective au cours de laquelle 88 patients parmi les 578 patients suivis en consultation ont été colligé soit une fréquence de 15,22%. Ces patients avaient un débit de filtration glomérulaire supérieur à 90 ml/mn avant l'initiation au traitement ARV. Notre étude comportait autant d'hommes que de femmes. La tranche d'âge la plus représentée était de 36 à 45 ans soit 39,8% des cas, l'âge moyen était de 42,04±7,29 ans avec des extrêmes de 16 ans et 62 ans. Les ménagères étaient les plus représentées soit 38,6% des cas. La majorité des patients était mariée soit 79,5%. Le délai moyen entre la mise sous ARV et la découverte de l'insuffisance rénale était de 40,28 mois avec des extrêmes de 3 mois à 164 mois et un écart type de 29,3 mois. La majorité des patients soit 77,3% des patients n'incluait pas le TDF à leur traitement ARV. Les signes cliniques étaient très peu présents avec une fréquence de 3.4% de patients déshydratés, 1,1% de patients ayant une dysurie, 1,1% de patients ayant une brulure mictionnelle, les autres signes cliniques recherchés tels que œdèmes, polyurie, rétention urinaire, anurie, pollakiurie, et impériosité mictionnelle étaient absents chez 100% des patients. Les patients avaient une insuffisance rénale débutante dans 62,5% des cas. Trois mois plus tard, 54,5% des cas avaient une insuffisance rénale débutante et 22,7% n'avaient plus d'insuffisance rénale. La protéinuric était à une croix chez 16,7% des patients, et comprise entre I et 3g/24h dans 57,1% des cas parmi les patients ayant réalisé la protéinurie. Trois mois plus tard, 100% des patient ayant réalisé la protéinurie à la bandelette n'avaient pas de protéine dans les urines, 30% des patients parmi ceux ayant réalisé la protéinurie avaient plus de 3g de protéines dans les urines des 24 heures.