Traumatismes de guerre : Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques à la Polyclinique des Armées à Kati.

Abstract

L’objectif de ce travail était d’étudier les traumatismes de guerre à la Polyclinique des Armées à Kati de Septembre 2023 à Février 2024. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude prospective portant sur 263 patients victimes de traumatismes de guerre faisant partis de critère d’inclusion, étalée sur six (6) mois (Septembre 2023 à Février 2024). Résultats : sur 270 patients reçu à la PAK durant la période d’inclusion, notre étude a porté sur 263 patients de sexe masculin et de profession militaire. Les traumatismes physiques étaient représentés à 91,25%. Les lésions physiques les plus fréquentes étaient celles des membres avec 47,53% dont 77,6% étaient des fractures et 15,2% étaient des lésions isolées des parties molles. Les traumatismes psychiques étaient représentés à 8,75% dont 6,85% étaient des troubles psychiques isolé et 1,90% étaient associé à une lésion physique. Le traumatisme balistique était l’étiologie la plus fréquente avec 80,99% dont 70% étaient des blessures par arme à feu et 30% étaient des blessures par engins explosifs. La prise en charge médicale était dominé par le traitement antalgique avec 93,15%. Un traitement psychiatrique a été réalisée dans 20,15% des cas. Il s’agissait des antidépresseurs dans 6,84%, suivi par les antipsychotiques dans 6,08% des cas et les anxiolytiques dans 6,08% des cas. L’ostéosynthèse était le traitement chirurgical le plus fréquent avec 21,29%.