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dc.contributor.authorDanté, Salim
dc.date.accessioned2025-03-03T10:23:28Z
dc.date.available2025-03-03T10:23:28Z
dc.date.issued2018
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13958
dc.description.abstractSelon les résultats des enquêtes nationales réalisées par le Programme national de lutte contre les schistosomoses et les géohelminthiases (PNLSH) en 1984-1989, puis en 2004-2006, les schistosomoses (Schistosoma haematobium et S. mansoni) et les géohelminthiases sont endémiques sur l’ensemble du territoire. Toutefois, la mise en œuvre des différents plans stratégiques initiés par le PNLSH en collaboration avec les partenaires techniques et financiers a permis de réduire de façon significative la prévalence et l’intensité de ces parasitoses dans de nombreuses régions du pays. Cependant, l’analyse des résultats des enquêtes conduites en 2014 et en 2015 par le programme a fait apparaitre un réel besoin d’évaluer l’impact de la distribution de masse répétée du praziquantel sur la prévalence et l’intensité des schistosomes et des géohelminthes dans les sites sentinelles des régions de Kayes et Koulikoro, d’où la mise en œuvre de la présente étude. Il s’agissait d’une étude transversale à deux passages répétés, six et douze mois après le traitement de 2016. L’étude a concerné douze (12) villages/sites sentinelles répartis entre six districts : Bafoulabé, Kayes et Diéma (région de Kayes) ; Nara, Kalabancoro et Kangaba (région de Koulikoro). La population d’étude était composée par les élèves des écoles primaires âgés de 7-14 ans, choisis de façon aléatoire parmi la liste des élèves des classes retenues. La taille de l’échantillon (n=2044) a été calculée sur la base de la prévalence de S. haematobium observée en 2014-2015. La recherche des œufs de S. haematobium a été faite par filtration sur papier Whatman, des urines collectées entre 10h et 14h de l’après-midi dans des sachets en plastique numérotés ; les œufs de S. mansoni ont été recherchés dans les selles en utilisant la technique du Kato-Katz. La prévalence moyenne de S. haematobium était de 26,8% (492/1836) et celle de S. mansoni, 0,4% (8/1895). Les enfants âgés de 11-14 ans étaient plus touchés que ceux de 7-10 ans (p<10-3). La prévalence variait en outre significativement d’un site à l’autre : elle était plus élevée à Diakalèle, 72,5% et plus faible à Kéniégué, 3,8% et Samaya, 5,0% (p<10-3). La prévalence des forts excréteurs d’œufs de S. haematobium était de 2,3%. Elle était plus élevée à Diakalèle (6,0%) et à Babaroto (5,0%) et nulle à Dougourakoro et à Nara. Sous l’impact du traitement, nous avons noté une baisse significative de la prévalence de S. haematobium entre 2014 et 2017 dans les districts de Bafoulabé, Diéma (p<10-3), à Koussané (p=0,004) et Bougoudjiré (p=0,008). En revanche, elle avait plutôt augmenté significativement à Diakalèle de 40,8% à la même période (p<10-3). A l’image de la prévalence, l’intensité des forts excréteurs fortement baissé aussi dans le district de Diéma (p<10-3), et à Babaroto (p<10-3). En conclusion, ces résultats montrent que sept sites sentinelles sur douze ont atteint le critère d’élimination de la schistosomose en tant que problème de santé publique, alors que deux ont atteint le critère de contrôle de la morbidité. En revanche, deux sites, Diakalèle et Babaroto sont encore en deçà du critère de contrôle.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries18M 220;
dc.subjectschistosomosefr_FR
dc.subjectdistribution de masse des médicamentsfr_FR
dc.subjectpraziquantelfr_FR
dc.subjectsites sentinellesfr_FR
dc.subjectMalifr_FR
dc.titleImpact de la distribution de masse répétée du praziquantel sur la schistosomose dans les sites sentinelles des régions de Kayes et Koulikoro, Malifr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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