Fractures de l'enfant de [0-15] ans dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l'Hôpital Fousseyni Daou Kayes

Abstract

Sur une période de 12 mois, nous avons colligé les fractures de l'enfant de 0 à 15 ans. Nous avons étudié pour chaque patient, l'âge, le sexe, l'ethnie, la provenance l'étiologie, les caractéristiques de la fracture, le traitement effectué et l'évolution. Au terme de notre étude, nous déclarons que : les fractures de l'enfant sont fréquentes dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l'hôpital de Kayes soient une fréquence de 20 p.100 des cas sur l'ensemble des fractures du service. -Il s'agit des fractures diaphysaires, métaphysaire et décollement épiphysaires. -Elles touchent plus d'hommes que des femmes avec un sex-ratio de 1,50. -La tranche d'âge de 12-15 ans était la plus concernée que les autres. -Les accidents des sports et jeux constituent l'étiologie la plus fréquente. -Le mécanisme indirect était responsable dans 80 p.100 des cas, le membre inférieur était le plus concerné, le coté droit était le plus atteint, et la diaphyse était la plus touchée surtout le tiers moyen (1/3 moy). -Le motif de consultation des patients était fréquemment la douleur plus l'impotence fonctionnelle cousu d'un état général généralement bon. -la fracture complète était le type majoritairement retrouvé mais stable dans la plus part de cas. Les fractures décollement-épiphysaires n'étaient pas rares mais elles ont été latentes dans notre cas et le type II était le plus fréquent. -La fracture était fermée dans la plus part des cas. -Le traitement orthopédique était le plus utilisé et donne de résultats satisfaisants. -Le traitement chirurgical a été indiqué pour les fractures déplacées irréductibles ou pour les fractures ouvertes. -Quant au traitement médical nous l'avons presque toujours indiqué parce que l'inflammation et la douleur sont les maîtres symptômes des ces fractures. -L'installation des complications et séquelles étaient de proportion faible. -Les fractures obstétricales sont possibles mais rares et dans la plus part des cas elles sont anodines. -Avec un bilan thérapeutique adéquat l'enfant guéri de ces fractures sans sevrage, post-guérison, de leur activité récréative ou divertissante.