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dc.contributor.advisorMaiga, Almoustapha Issiaka
dc.contributor.advisorKoita, Ousmane
dc.contributor.authorDolo, Oumar
dc.date.accessioned2019-03-29T15:35:32Z
dc.date.available2019-03-29T15:35:32Z
dc.date.issued2014
dc.identifier.other14P45
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/1048
dc.description.abstractLe virus de l'immunodéficience humaine (VIH) demeure une cause majeure de mortalité et de morbidité dans les pays à ressources limitées. L'accès récent aux antirétroviraux (ARV) pour le traitement des enfants infectés par le VIH dans ces pays s'est beaucoup amélioré. Alors que de plus en plus d'enfants sont mis sous traitement ARV, de nouveaux défis se présentent notamment l'efficacité des traitements et le risque d'échec aux traitements ARV dû soit à une mauvaise observance,ou a une concentration sérique insuffisante des médicaments et /ou la préexistence de la résistance aux molécules à cause d'une exposition maternelle à ces molécules .Très peu de données sont disponibles sur le profil des mutations de résistance en cas d'échec virologique chez les enfants infectés par le VIH. Des études sont nécessaires pour améliorer notre connaissance sur la survenue de la résistance dans cette population. Vu cette nécessité, nous nous sommes proposés de mener une étude descriptive et transversale chez 24 enfants en échec virologique de leur traitement de seconde ligne. La charge virale plasmatique a été mesurée en utilisant le technique Abbott m2000 RealTimeTM, le gène de la protéase en totalité et celui de la transcriptase inverse sur les 2/3 ont été séquencés chez tous nos patients. Nos patients étaient initiés sous TARV à base d'une combinaison contenant 2 INTI + 1 INNTI. Le régime d4T+3TC+NVP représentait 43,5 p.100 et quant aux schémas de deuxième ligne (2INNTI + 1 IP), le régime ABC+3TC+LPV/r était le plus prescrit chez nos patients avec 45,8 p.100 suivi de ddI+ABC+LPV/r soit 37,50 p.100. Nos résultats ont montré que 83 p.100 de nos patients portait au moins une mutation conférant une résistance à au moins un médicament des trois classes d'ARV disponibles au Mali. Les mutations associées à la résistance aux INTI les plus fréquentes étaient : la M184V (54,17 p.100), les TAMs (20,83 p.100). La mutation K103N conférant de la résistance à la NVP et à l'EFV était la plus fréquente soit 34,78 p.100. Parmi nos patients 58,33 p.100 présentait au moins une mutation de résistance associée aux IP. 12,5 p.100 de nos patients était résistant au LPV contre 87,5 p.100 d'exposition et 20,8 p.100 de résistance à IDV contre 4,2 p.100 d'exposition. Le recombinant VIH-1 CRF02_AG était le sous-type le plus prédominant dans notre population d'étude 62,5 p.100, suivi du CRF01-AE et du G qui on chacun 12,5. Nous pensons que le DRV et le RAL pourraient servir de molécule de sauvetage pour ces enfants en échec
dc.subjectinfections à VIH
dc.subjectAntirétroviraux
dc.subjectRésistance microbienne aux médicaments
dc.subjectEnfant
dc.subjectAdolescent
dc.titleRésistance aux antirétroviraux chez les enfants et adolescents infectés par le VIH suivis au service de pédiatrie du CHU GABRIEL TOURE.


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