| dc.description.abstract | La façon dont le patient est pris en charge pour répondre à ses attentes légitimes non liées à la santé influence la qualité des soins. Afin de déterminer les connaissances, attitudes et pratiques comportementales des étudiants en médecines en éthique médicale et des soins infirmiers, une étude prospective s'est déroulée durant 13 mois au sein de la FMOS, du CHU du point G, et du CHU de Gabriel Touré. L'échantillonnage était constitué de 375 étudiants en médecine dont 90 en classe de 3ème année, 85 en clase de 4ème année, 91 en classe de 5ème année, et 109 en classe de 6ème année. Les étudiants avaient une bonne connaissance de l'éthique des soins infirmiers, mais seul 10,4 p.100 des étudiants connaissaient les trois principes fondamentaux de l'éthique de la recherche sur les êtres humains, et ils étaient conscients de la responsabilité médicale qui leur incombe. Leurs attitudes et pratiques comportementales intégraient le respect du patient, la dignité, l'écoute, la confidentialité, mais aussi l'information dont le patient dispose sur sa maladie et la possibilité d'un choix éclairé de sa part. Cependant, ils répondaient à 62,1 p.100 que les malades n'obtiennent pas toutes les informations 76 concernant leur maladie, et à 50,1 p.100 que les soignants ne demandent pas le consentement des malades avant de leur administrer des soins. Il ressort de cette étude la nécessité de sensibiliser les autres professionnels de la santé (infirmiers, aides soignants, jeunes médecins) sur l'éthique médicale, et de mettre en place un programme structuré et plus pratique pour l'enseignement de l'éthique à la faculté de médecine. Aussi, les étudiants appuient la demande d'une unité d'information, d'éducation, et de communication en éthique médicale et des soins infirmiers dans les structures de santé. Puis un meilleur fonctionnement de cette unité pour le progrès de la relation soignant-soigné. | fr_FR |
