| dc.description.abstract | Notre étude a été menée au service d'urologie du CHU du Point G. Après notre période d'étude ( 12 mois) nous avons abouti aux résultats suivants : Sur 185 malades consultés, 130 présentaient une dysurie sous tendue par une obstruction infra-vésicale ou vésicale. Les malades âgés de 61 ans et plus représentaient la tranche d'âge la plus concernée avec 39,5 p.100 des cas et 6,5 p.100 pour les malades âgés de 20 ans. La dysurie s'observe dans toutes les régions administratives du Mali même si la majorité des malades résidaient à Bamako avec 59,5 p.100 des cas. Sur les 10 signes phares qui caractérisent la dysurie, la perception de gêne à vider la vessie, la pollakiurie, l'allongement de la durée de la miction étaient les signes pathognomoniques de la dysurie et qu'on retrouvait chez 100 p.100 des malades. La dysurie a évolué vers une rétention chronique d'urine dans 56 p.100 des cas et vers une incontinence urinaire dans 45,5 p.100 des cas. Plus de la moitié des malades 56 p.100 présentaient des troubles digestifs liés à l'urémie suite à la dysurie. Le toucher rectal (TR) a retrouvé une augmentation de volume de la prostate dans 74,6 p.100 des cas. Moins de la moitié des cas, 46,5 p.100 avaient un taux d'hémoglobine normal. L'infection urinaire a été retrouvée chez 36,5 p.100 des malades à l'examen des urines. La créatininémie était élevée chez 37 p.100 des malades. L'hyperglycémie était observée chez seulement 8,5 p.100 des malades. Le syndrome de répercussion de la dysurie et de l'obstruction sur l'appareil urinaire a été retrouvé chez 68,5 p.100 des malades. Le résidu post-mictionnel avec distension a été 50,5 p.100 des malades et avec distension chez 7 p.100 des malades. L'adénome de la prostate a été retrouvé comme cause de l'obstruction et de la dysurie dans 67 p.100 des cas. Dans l'écrasante majorité des cas la dysurie a disparu après un traitement approprié de la cause de l'obstruction même si quelques cas résiduelle surtout la pollakiurie peuvent persister | fr_FR |
