| dc.description.abstract | Introduction :
Selon Despres, le non recours est une situation dans laquelle l’individu ne peut satisfaire un besoin de soins, conscient ou inconscient, légitime ou illégitime. Le mot tardif «bas latin tardivus, du latin classique tardus, qui tarde » est défini comme ce qui arrive tard, après le temps normal ou prévu; qui se situe à un moment avancé. Mathilde décrivait quel qu’en soit le motif, le non-recours ou le recours tardif comme toute personne qui ne bénéficie pas d’une prestation ou d’un service auquel elle pourrait prétendre. Le non recours total concerne l’usager qui ne reçoit aucun soin. Le non recours partiel concerne une situation dans laquelle seulement une partie des soins sera perçue. Le non recours temporaire, ou tardif, est présent lorsque l’usager tarde à bénéficier du soin concerné
Méthodologie:
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive sur les raisons recours tardif aux soins d’odonto-stomatologique au CHU-CNOS Pr H.T de Bamako qui a été effectué sur une période de sept mois allant du 01 Décembre 2022 au 30 Juin 2023. Une fiche d’enquête ou questionnaires préalablement conçue en interview a été utilisé comme méthode et technique de collecte des données. Le logiciel SPSS version 25.0 et Excel ont été utilisé pour la saisie et l’analyse des données.
Résultats:
Sur 286 personnes enquêtées, 51% des patients avaient une connaissance sur les affections bucco-dentaires mais leurs connaissances étaient essentiellement limitées pour 77,2% à la carie dentaire; la gingivite, la parodontite, et la luxation de la mandibule. Malgré que la majorité soit 64% des enquêtés savait qu’une prise en charge des affections bucco-dentaires étaient possible mais 57,3% des patients n’avaient pas eu recours à une structure dentaire depuis plus de 1 à 5 ans et 16,9% des personnes depuis plus de 10 ans.
Ce travail nous a permis de connaitre les raisons liées au recours tardif aux soins au CHU-CNOS Pr HT qui sont entre autres : le temps d’attente très long (37,1%) ; la peur des soins (64%) ; le cout des soins (39,2%); la tradithérapie (29%) ; l’automédication (67,8%) et la distance (11,9%).
Conclusion:
Malgré le besoin éminent des soins dans une structure dentaire certaines personnes préféraient recourir à l’automédication ou à la tradithérapie à cause du coût des soins, du temps d’attente pour bénéficier des soins, la peur des soins. | fr_FR |
