| dc.description.abstract | Notre thèse a porté sur l'étude du dépistage du VIH/SIDA au CESREF de Kolokani. Pour cela, nous avons réalisé 2 types d'étude : Une étude rétrospective descriptive basée sur le recueil des données des patients ayant subi le test de dépistage du VIH/SIDA au niveau du Centre de Santé de Référence de Kolokani du 1er Janvier 2004 au 31 Décembre 2008. Une étude transversale et descriptive axée sur une enquête CAP en 2009 (du 1er Février 2009 au 16 Mars 2009). Au terme de cette étude les constats suivants ont été faits : Pour l'étude rétrospective de 2004 à 2008 au CSREF de Kolokani : Il n'existait pas à Kolokani une organisation formelle du dépistage du fait de l'absence de Centre de dépistage volontaire. Le plus grand effectif de test de dépistage a été observé en 2006 (510 tests effectués). Après une augmentation progressive de 2004 à 2006, on a noté une diminution importante en 2007 suivie d'une reprise en 2008. L'évolution du dépistage est irrégulière du fait de l'intervention périodique des ONG. Hormis 2007, le taux de dépistage volontaire a connu une augmentation en 2004 et 2008. De 2004 à 2006 la plus grande proportion de dépistage concernait les patients de sexe masculin, puis de 2007 à 2008, du fait du dépistage communautaire, les patientes de sexe féminin sont devenues majoritaires. Globalement le taux de prévalence était de 18,5 p.100 ; selon l'évolution annuelle le plus grand taux de séroprévalence a été observé en 2004 (21,6 p.100 ) mais était toujours de 16 p.100 en 2008. Chez les dépistés volontaires, la séroprévalence était de 16,1 p.100 en 2008, soit 10 fois supérieur à la moyenne nationale. Concernant l'enquête CAP nous avons retenu les conclusions suivantes : Dans 94,7 des cas les répondants connaissaient un lieu de dépistage du VIH/SIDA et dans 85,8 p.100 des cas les personnes interrogées avaient une connaissance sur la gratuité du test de dépistage du VIH/SIDA. Plus de la moitié de l'échantillon disaient avoir réalisé le test de dépistage. Ces chiffres sont très supérieurs à la moyenne nationale et témoignent du dynamisme des campagnes d'information et de sensibilisation sur le dépistage mais font également discuter un biais d'échantillonnage. Le questionnaire sur les comportements sexuels a mis en évidence des comportements à risque | |
