| dc.description.abstract | La problématique de la fistule obstétricale a connu beaucoup d'acteurs notamment le FNUAP à travers son programme global d'élimination de la fistule obstétricale dans le monde (to end Fistula) ; le service d'urologie qui est devenu de nos jours le centre de formation et de prise en charge de la FVV. Notre étude prospective a porté sur 300 cas de fistules uro-génitales obstétricales au service d'urologie du CHU du Point "G". Elles demeurent encore un grand problème de santé publique au Mali. L'étude a durée 28 mois et a eu comme population cible les femmes souffrant de fistules uro-génitales obstétricales, opérées. Elles sont dues à la faible couverture sanitaire dans nos pays. Au terme de notre étude, il ressort les constats suivants : 10,97 p.100 des interventions du service ont été des cures de fistules uro-génitales obstétricales. Sur le plan socio-démographique : Toutes les régions du Mali étaient concernées et aussi les pays limitrophes : Mauritanie ; Guinée Conakry, Côte d'ivoire. 26.7 p.100 des patientes avaient un âge compris entre 16 et 20 ans. 93 p.100 des patientes souffraient de FVV obstétricales contre 7 p.100 de fistules post-chirurgicales (vésico-utérine ; urétéro-vaginale). 69.7 p.100 avaient une taille inférieure à 1m50. Chez 33.7 p.100 des patientes l'âge de la fistule était inférieur à 1 an. 47 p.100 étaient prises en charge par le service social et p.100 par l'ONG Iamaneh Suisse 42.7 p.100 étaient des primigestes,44.7 p.100 étaient des primipares et 51.7 p.100 ont contracté leur fistule à la 1ère grossesse. Sur le plan thérapeutique, la voie basse a été la plus utilisée : 90,33 p.100 des cas et le taux de réussite a été de 76,33 p.100 . Ce taux est pour les FVV obstétricales de 74.55 p.100 et celui des FVV post-chirurgicales de 100 p.100 . | |
