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dc.contributor.authorAboubacar Salissou, Hadizatou
dc.date.accessioned2019-03-19T00:17:56Z
dc.date.available2019-03-19T00:17:56Z
dc.date.issued2015
dc.identifier.other15M111
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/755
dc.description.abstractObjectifs : Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques et étiologiques des surdités de l'enfant. Patients et méthode : il s'agit d'une étude prospective longitudinale étalée sur une période de 12 mois allant de Novembre 2013 à Octobre 2014. Ont été inclus, tous les patients âgés de 1 an à 15 ans qui ont présenté une hypoacousie comme motif de consultation au service ORL – CCF du CHU GT. Résultats : Deux cent vingt un (221) patients ont été colligés durant cette période dont 48% des cas résident à Bamako. La moyenne d'âge au moment de l'annonce du diagnostic est de 8 ans avec des extrêmes allant de 1 à 15 ans. Le sexe ratio a été de 1,6 en faveur du sexe masculin. Les enfants déficients auditifs en âge de scolarisation (âgés de 3 ans et plus) ont été les plus représentés, soit un taux de 84 % dont seulement 57% sont scolarisés. L'enfant est l'ainé de la fratrie dans 45% des cas. L'hypoacousie est le principal motif de consultation puis le retard d´acquisition de langage de l´enfant et les troubles du comportement rapportés par les parents, sont les motifs de consultation les plus fréquents soit, dans 27 % et 44% des cas respectivement. L'otalgie et l'otorrhée ont été les signes otologiques associés dans 46 % des cas. Le bilan audiologique retrouve une surdité bilatérale dans 94 % des cas et unilatérale dans 6 % des cas. La surdité de perception a été retrouvée dans 38,5% ; la surdité de transmission dans 37,5% et la surdité mixte dans 24%des cas. La surdité a été moyenne dans 34 % et profonde dans 26 % des cas. Les étiologies sont acquises dans 85% des cas et génétiques suspectes dans seulement 2,5 % des cas. Dans 12,5% des cas l'étiologie est restée non retrouvée ou inconnue. Parmi les étiologies acquises l'otite séro-muqueuse est retrouvée dans 35% des cas ; l'otite moyenne chronique dans 17 % des cas et la méningite dans 11% des cas. L'Etiologie iatrogène ototoxique est suspectée dans 21 % des cas. Un bilan génétique s'avère opportune pour étiqueter certains cas. Conclusion : Cette étude nous a permis de mettre en évidence la prédominance des étiologies acquises et évitables des surdités de l'enfant au Mali, et souligne la nécessité d'améliorer les politiques de prévention des maladies infectieuses. Cependant, un dépistage et une intervention précoces ainsi qu'une prise en charge appropriée seraient bénéfiques pour un pourcentage important d'enfants déficients auditifs. La majorité des cas de déficience auditive pourraient être évités grâce à lafr_FR
dc.titleAspects épidémiologiques, cliniques et étiologiques des surdités de l'enfant au service ORL du CHU GTfr_FR


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