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dc.contributor.authorTraoré, Mamadou
dc.date.accessioned2023-07-27T12:45:41Z
dc.date.available2023-07-27T12:45:41Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.other23M123
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/6668
dc.description.abstractLes expériences de Marquage-Lâcher-Recapture (MLR) sont des méthodes très utilisées pour les études de dispersion et de longévité des insectes dans des conditions de terrain. La plupart des études MLR sur la dispersion des moustiques ont été menées dans un seul village et dans une zone à moins de 2 km entre le site de capture et de lâcher le plus éloigné. En raison de certaines contraintes logistiques (ressources humaines, coût financier, limite des techniques de marquage…) la zone de recapture restait limitée. Ainsi, pour évaluer la dispersion d'An. gambiae s.l. à grande échelle, nous avons utilisé une nouvelle méthode de marquage combinant les marqueurs d'ADN synthétiques avec un colorant fluorescent pour marquer un nombre important de moustiques dans trois villages focaux et dans quatre villages contrôles d'août à décembre 2021 en zone sahélienne. Les moustiques collectés ont été marqués avec des combinaisons uniques de couleur/marqueurs d’ADN, identifiant leur site, puis relâcher. Chaque trois jours, des moustiques ont été capturés dans les différentes cases de chacun des villages focaux, marqués et relâchés avec des combinaisons de couleur/marqueur uniques d’ADN, identifiant le site de lâcher et la date de lâcher. Dans les quatre villages contrôles les moustiques n'étaient capturés et examinés que tous les 14 jours après lâcher. Sur un total de 42378 moustiques relâchés, 645 ont été recapturés (1,5 %) ce qui est beaucoup plus élevé compte tenu de la capture de chaque 3 jours. La quasi-totalité (95%) des moustiques recapturés l’ont été dans les villages de lâcher. Par contre (5%) des recaptures ont été dans des villages voisins à 4-6 km. Deux moustiques recapturés ont été trouvés dans les villages témoins (12 et 14 km) plus loin. Ces résultats révèlent que la capacité vectorielle des moustiques africains responsables du paludisme est encore plus élevée que ce que l'on savait auparavant.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectEntomologie
dc.subjectParasitologie
dc.subjectAn. gambiae s.l
dc.subjectDispersion
dc.subjectMarquage-lâcher-recapture
dc.subjectADN synthétique
dc.subjectColorant fluorescent
dc.titleEtude de la dispersion d’An gambiae sensu lato dans trois villages et leurs environnants en zone sahélienne par marquage lâcher et recapture
dc.typeThesis


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