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dc.contributor.authorBerthé, Diakalia Siaka
dc.date.accessioned2023-04-13T06:56:08Z
dc.date.available2023-04-13T06:56:08Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/6458
dc.description.abstractIntroduction: Le lymphome de Hodgkin est un cancer ayant un bon pronostic. Son incidence se répartit selon une courbe bimodale, avec un premier pic de fréquence chez l’adulte jeune (20-30 ans) et un second pic chez le sujet âgé de plus de 60 ans. Sa survie relative tous stades confondus est de 84% à 5 ans. Cependant, 15 à 20% des patients au stade localisé de la maladie au diagnostic et 30 à 40% des patients au stade disséminé de la maladie au diagnostic sont réfractaires au traitement. La recherche d’une signature moléculaire spécifique de ce groupe pronostique défavorable est donc un enjeu thérapeutique majeur. Matériels et méthodes : Nous rapportons une étude de cohorte rétrospective menée dans le service d’Hématologie Clinique à l’hôpital Saint Antoine de janvier 2004 à décembre 2020. Incluant tous les patients âgés > 15 ans, traités pour un lymphome de Hodgkin classique. Résultats : Nous avons noté une légère prédominance masculine avec un sex- ratio à 1,4. La distribution des cas selon l'âge permettait de noter une fréquence élevée de la tranche d'âge 16-35 ans (45%). La majorité des patients était diagnostiqué à un stade avancé. Le traitement par ABVD + Radiothérapie était le protocole le plus utilisé en 1ère ligne. Après un suivi médian de 56 mois, 11,5% des patients ont rechuté et 6,9% des patients sont décédés. Certains patients ont reçu dans leurs traitements de rattrapage une thérapie ciblée ou une greffe de CSH. L’analyse de la survie à long terme a mis en évidence une SG à 10 ans estimée à 68,7%. La SSR à 5 ans était estimée à 83,8% pour l’ensemble des patients. L’ajout des anticorps monoclonaux améliorait les résultats et permettait d’éviter les toxicités liées à la bléomycine et même de la radiothérapie dans certains cas mais sans différence significative concernant la survie globale en termes de genre, stade ou type de traitement de première ligne. Notre série confirme également que BEACOPP renforcé était mieux qu’ABVD dans les stades étendus en termes de survie globale à 5 ans. Par contre dans les stades localisés, le protocole ABVD était la référence. La survie globale (SG) était à 100% à 5 ans avec un traitement par ABVD ± radiothérapie à ces stades. Conclusion : Notre étude a mis en évidence les bienfaits de la thérapie ciblée dans une série de 217 patients atteints d’un lymphome hodgkinien, concordantes avec la littérature actuelle et ouvrant des perspectives de recherche spécifique ciblant le groupe de lymphome de Hodgkin réfractaire (pronostique défavorable).fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectHématologie Cliniquefr_FR
dc.subjectLymphome de Hodgkin classiquefr_FR
dc.subjectSurviefr_FR
dc.subjectRéfractairefr_FR
dc.subjectAnticorpsfr_FR
dc.titleEtude de la survie sous traitement des patients atteints d’un lymphome hodgkinien à l’hôpital Saint Antoine à Paris, Francefr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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