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dc.contributor.authorCoulibaly, Alioune Badara
dc.date.accessioned2023-03-02T13:51:18Z
dc.date.available2023-03-02T13:51:18Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/6180
dc.description.abstractDans le cadre du renforcement de la lutte contre l’hépatite, nous proposons une étude sur l’évaluation de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) de l’hépatite B à Bamako. L’hépatite B est l’infection du foie par le virus de l’hépatite B entrainant une inflammatoire aigue des cellules hépatiques, pouvant entraîner une hépatite fulminante, une hépatite chronique après 6 mois, se compliquant de cirrhose et même de cancer du foie. En 2010, l’OMS a estimée à deux milliards, (30% de la population mondiale) le nombre de personnes ayant été en contact avec le virus de l’hépatite B (HBV) et 257 millions, le nombre de porteurs chroniques dont 60 millions en Afrique. Le VHB est la 1ère cause de carcinome hépatocellulaire dans le monde particulièrement en Asie et en Afrique subsaharienne. Ce carcinome hépatocellulaire est la 3ème cause de décès par cancer dans le monde. Selon l’OMS, la région ouest africaine serait la zone la plus infectée au monde. Au Mali cette prévalence est estimée à 15% de la population. Une publication du registre du cancer du Mali, a montré que le cancer du foie était le cancer le plus fréquent et la première cause de décès par cancer chez les maliens. Ce taux de décès est relayé à la seconde place chez les maliennes derrière celui du col de l’utérus. Malgré une couverture vaccinale de 92%, un nombre de plus en plus élevé d’hépatite chronique est observé chez les enfants de moins de 5 ans. On sait que la chronicité est liée à la précocité de l’infection dans 95%. Le dépistage de HBV chez les femmes enceintes n’est pas courant dans le bilan prénatal de même que l’immunoglobuline B destinée à accorder une protection immédiate n’est pas encore autorisée au Mali. Malgré l’accessibilité à moindre cout du tenofovir depuis 2017, aucun protocole national n’est en vigueur pour réduire la charge virale des femmes à virémies élevées. Au regard des recommandations de l’OMS d’ajouter une dose de naissance à la vaccination en cours, comme de mesure de PTME de l’hépatite B dans les pays à fortes prévalences (>8%), et mis en œuvre par la stratégie africaine de lutte contre l’hépatite 2014 - 2020, il nous parait pertinent d’évaluer nos mesures en vigueur. Nous avons des raisons de penser que les mesures en place (vaccination commençant à 45 jours après l’accouchement) et celles recommandées (dose de naissance) ne seraient pas suffisantes pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant de l’hépatite B surtout chez femmes enceintes à virémies élevées. La collecte des données, le calcul de prévalences et le test statistique de Khi2 avec évaluation de degré de liberté et de p ou signification asymptomatique seront effectués sur SPSS 25 et les représentations se feront sur R Studio. Toutes les règles éthiques seront respectées et un accord sera en vigueur en cas d’envoi des échantillons à l’étranger en ce qui concerne la confidentialité et la recherche génétique. Au terme de cette étude, il s’agira d’évaluer la pertinence de la prévention de la transmission Mère Enfant de l’hépatite B PTME HBV, d’évaluer son coût et sa faisabilité afin d’envisager son implémentation au Mali et en Afrique.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMémoire;
dc.subjectHépatite Bfr_FR
dc.subjectLaboratoire d'analyses biomédicales ALGIfr_FR
dc.titleSituation de l'Hépatite B au Laboratoire d’analyses biomédicales ALGI en 2018fr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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