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dc.contributor.authorKamissoko, Aliou
dc.date.accessioned2023-03-02T09:50:20Z
dc.date.available2023-03-02T09:50:20Z
dc.date.issued2017
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/6127
dc.description.abstractIntroduction : la planification familiale (PF) est connue dans la réduction de la morbidité et mortalité maternelle. Le risque de mortalité est de 1 femme sur 36 dans les pays à faible revenu contre 1 sur 3 300 pour les pays à revenu élevé. Le recours à la contraception moderne est très variable dans les pays en développement. En Asie de l’Est, près de neuf femmes mariées sur dix utilisent une méthode de contraception moderne, moins d’une femme sur cinq en Afrique subsaharienne. L’accès aux produits contraceptifs est limité aux adolescentes par rapport aux adultes et les besoins non satisfaits sont très élevées (21%) en milieu rural. Au Mali, l’indice synthétique de fécondité est de 6,1 naissances par femme contre 7,6 au Niger, 5,5 en Afrique subsaharienne et 2,5 dans le monde alors que la prévalence contraceptive moderne est seulement de 9,9 pour cent (6,8 % en milieu rural contre 21,8 % en urbain). L’objectif de cette étude était d’étudier les facteurs limitant l’utilisation de la contraception moderne chez les femmes dans l’aire de santé de Badinko, district sanitaire de Kita. Méthodes : nous avons mené une étude descriptive à visée analytique, en novembre 2017. Les cibles étaient les femmes de ménages âgées de 15 à 49 ans. Le test de Fisher a été utilisé au seuil de 5%. Les données ont été collectées par interview, saisies et analysées sur le logiciel SPSS 21. Résultats : 178 personnes incluses dont 175 femmes et 3 prestataires de soins PF ; l’âge moyen des femmes était de 27,97 [26.77 ; 29.16]. Les femmes ayant entendues parler au moins une fois la contraception moderne représentaient 95,42%. La prévalence contraceptive moderne était de 28,74%. L’utilisation de la contraception moderne était moins de huit fois chez les femmes avec revenu très faible que celles un revenu faible avec p à 0,009 (IC95% : 1,52 ; 43, 21) ; les femmes polygames utilisaient une fois plus que les monogames avec p à 0,025 (IC 95% : 0,19 ; 0,85), donc le revenu et le statut du conjoint étaient les facteurs associés à la limitation d’utilisation de la contraception moderne. Les prestataires de soins de planification familiale au niveau des centres de santé n’avaient pas de compétence dans l’insertion de méthodes contraceptive de longue durée d’action. Conclusion : la sensibilisation des femmes, l’implication des chefs de ménages et les compétences des prestataires de soins sur la planification familiale devraient être renforcées ainsi qu’à l’autonomisation des femmes du milieu rural en vue d’accroitre l’utilisation de la contraception moderne.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMémoire;
dc.subjectPlanification familialefr_FR
dc.subjectContraception modernefr_FR
dc.subjectFemmesfr_FR
dc.subjectAire de santéfr_FR
dc.titleEtude des facteurs limitant l’utilisation de la contraception moderne dans l'aire de santé de Badinko, district sanitaire de Kitafr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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