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dc.contributor.authorSacko, Moussa
dc.date.accessioned2022-12-30T12:20:44Z
dc.date.available2022-12-30T12:20:44Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.other22M58
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5807
dc.description.abstractIntroduction et objectif : Les fractures du radius distal sont des lésions fréquentes en traumatologie caractérisées par un polymorphisme anatomo-clinique et des méthodes thérapeutiques variées. Le but de ce travail était d’étudier les fractures du radius distal dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologie du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré de Bamako. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective à caractère descriptif et analytique à propos de 170 cas de fractures du radius distal au total, chez 166 patients sur une période de 24 mois allant de janvier 2018 à décembre 2019. Moyennant une fiche d’exploitation qui comporte des données sociodémographiques, épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives. Tous les patients ont bénéficié à l’admission d’une radiographie du poignet de face et profil. Résultats : Durant la période d’étude la fréquence des fractures du radius distal a été de 4,13%. Elles ont représenté 38,76% des fractures du membre supérieur et 2,26% des interventions chirurgicales. L’homme était plus touché que la femme avec 61,4%. Le sex-ratio était de 1,59. La tranche d’âge de 11 à 20 ans était la plus représentée dans 54 cas soit 32,5%. L’âge moyen était de 30 ans. Les droitiers manuels étaient les plus majoritaires avec un taux de 93,4%. Le mécanisme indirect était le plus retrouvé avec une fréquence de 164 cas soit 96,5%. L’étiologie la plus fréquente était l’accident de la circulation routière dans 74 cas soit 43,5%. Le poignet gauche était fréquemment atteint avec 98 cas soit un taux de 59%. La plupart des patients ont consultés pour un traumatisme fermé soit un taux de 95,3%. Le traitement a été majoritairement orthopédique avec 150 cas soit un taux de 88,2% contre 20 cas de traitement chirurgical soit un taux de 11,8%. Le résultat du traitement a été jugé globalement satisfaisant dans 84,7% des cas dont 100% pour le traitement chirurgical. La complication la plus retrouvée était les douleurs résiduelles avec une fréquence de 30 cas soit 17,6%. Un rapport statistiquement significatif a été retrouvé entre le type de traitement et les complications (p<0,05). Conclusion : Dans notre contexte les fractures du radius distal intéressent surtout le sujet jeune dans le cadre des traumatismes à haute énergie en particulier les accidents de la circulation routière. Dans notre étude le traitement a été majoritairement orthopédique. Le résultat du traitement a été jugé globalement satisfaisant dans 84, 7% des cas. La chirurgie a été l’option thérapeutique la plus efficace.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectMédecine militaire
dc.subjectOrthopédie
dc.subjectTraumatologie
dc.subjectMédecine du sport
dc.subjectMédecine du travail
dc.subjectFractures
dc.subjectRadius distal
dc.titleFractures du radius distal dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique du CHU Gabriel Touré de Bamako, Mali
dc.typeThesis


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