| dc.description.abstract | Pendant la période d’étude rétrospective allant de janvier 2018 à décembre 2020 puis prospective de janvier 2021 à mars 2022 des aspects médico-légaux de la prise en charge des victimes de violences volontaires à l’hôpital Hangadoumbo Moulaye Touré de Gao, nous avons colligé 3090 patients en consultation pour diverses raisons dont 1088 cas de violence volontaire, 1662 cas d’AVP, 260 cas d’accidents de travail et 80 cas d’accidents domestiques. Les violences volontaires ont constitué 35,21% de notre activité. La tranche d’âge de 21-26 ans représentait 24,9% des cas. La moyenne d’âge des violences volontaires étaient 26,83 ans avec les extrêmes de 8 à 80 ans. Le sexe masculin représentait (85%) des cas 928, suivi du sexe féminin 15% des cas (160). Soit un sex-ratio de 5,7. La violence était physique chez la plupart des patients 700, soit (64,4%) des cas suivis par la violence verbale dans (28,5%) des cas 310. Les victimes de conflits armés représentaient la majorité des cas 633, soit (58,2%) suivi par les victimes de braquage dans 229 cas soit (21%). Le motif d’admission le plus représenté était le traumatisme physique avec (89,9%) des cas. 978. Les lésions étaient graves chez 698 patients soit 64,2% des cas. Le membre inferieur était le plus touché avec (43,2%) des cas. 470. Le Parage était le plus représenté soit 32,5% des cas suivi par la fermeture primaire différée dans (27,3%) des cas 218. Les interventions du membre inferieur étaient les plus représentées avec (49,3%) des cas 395 suivies par celles du membre supérieur. Les plaies représentaient les lésions les plus fréquentes chez les victimes 601 soit (55,2%) des cas suivie par les fractures chez 311 victimes soit (28,6%). Les lésions par armes à feu 666 étaient les plus fréquentes soit (61,2%) des cas suivie par les engins explosifs dans 197 des cas soit (18,1%). Les suites opératoires à distance > 3 mois étaient favorables chez 645 patients dans (80,6%) des cas. Nous déplorons 83 décès (10,4%) et 64 cas perdue de vue soit (8%) des cas. Le type de complication immédiate le plus représenté était les fractures soit 55,7% des cas suivi par la mort subite dans 95 des cas soit (17%). Les sujets jeunes étaient les plus concernés avec 1023 victimes dans (94%) des cas. Le déficit fonctionnel temporaire de travail après une violence était présente chez 1027 victimes soit 91,5% des cas. La durée du déficit fonctionnel temporaire de travail était de 4 semaines et plus soit 59,2% des cas. L’incapacité partielle permanente a été évaluée chez 853 victimes dans (78,4%). Six-cent soixante-quinze (675) patients avaient un taux d’I.P.P compris entre 0% et 10% soit 62%. | |
