| dc.description.abstract | Les accidents vasculaires cérébraux constituent au Mali comme dans d’autres pays africains, un problème majeur de santé publique de par sa fréquence et sa gravité. Cependant, peu d’études ont été effectuées sur le sujet en dehors du district de Bamako. C’est une étude rétro et prospective transversale et descriptive allant du 01/12/2020 au 30/11/2021 soit une période de 12 mois dont le but était d’étudier les aspects épidemiocliniques des accidents vasculaires cérébraux dans le service de médecine de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Pendant la période d’étude, 105 cas d’AVC ont été enregistrés sur 611 hospitalisations dans le Service de Médecine soit une fréquence hospitalière de 17,18%. Le sexe masculin était prédominant avec 52,38%, l’âge moyen était de 60 ans et la tranche d’âge la plus représentée était les plus de 65 ans. L’hémiplégie retrouvée chez 91,43 % des patients constituait le signe clinique majeur. L’AVC ischémique était le plus représenté avec 60,95% contre 39,05% pour les AVC hémorragiques. L’HTA était le principal facteur de risque retrouvé chez nos patients (93,33%) suivie de la dyslipidémie, du tabagisme et du diabète avec respectivement 46,67%, 16,19% et 15,24%. Au cours de l’hospitalisation, nous avons constaté 24 décès soit une létalité de 22,86%. Parmi les patients qui sont rentrés à la maison, 83,95% sont sortis avec handicap et 16,05% sont sortis sans handicap. Le retard d’admission des patients et les difficultés de réalisations des bilans surtout par manque de moyen financier chez certains patients ont été les obstacles majeurs rencontrés. Ces résultats confirment que l’AVC demeure un lourd fardeau pour la population et est favorisé surtout par des facteurs de risque modifiables, d’où la nécessité d’insister sur la prévention primaire dans notre contexte avec le dépistage et la prise en charge précoce de ces facteurs de risque. | |
