| dc.description.abstract | Introduction : De diagnostic difficile et de prise en charge compliquée, les cancers deviennent l’une des principales causes de mortalité des patients infectés par le VIH-SIDA dans les services d’hématologie-oncologie médicale. Très peu de données sont disponibles sur l’association Cancer-VIH en Afrique. Objectifs : Déterminer la prévalence des cancers au cours du VIH-SIDA au CHU du point G Méthodologie : Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive et analytique à collecte rétrospective des variables à partir des dossiers médicaux des personnes atteints de cancer et ceux portant une positivité à la sérologie VIH hospitalisés sur le site de l’étude du 1 janvier 2016 au 31 décembre 2020. Résultats : L’infection à VIH est un facteur favorisant de la survenue de certains cancers dits cancers classant-SIDA. Elle assombrit le pronostic vital du patient en affaiblissant le système immunitaire. Un total de 125 patients a été en registré dans le service durant notre la période de l’étude. La prévalence des cancers classant SIDA était de 68,0% tandis que celle des cancers non classant SIDA était de 32,0%. Notre échantillon se répartissait entre 66 femmes et 19 hommes chez les classant SIDA contre 29 femmes et 11 hommes chez les non classant SIDA. Les ménagères étaient les plus représentées avec 40,8%(n=51) suivis de la profession libérale. La réparation en fonction du sexe a retrouvé une prédominance féminine avec une proportion de 76,0%. L’âge moyen était 34,20 12,26ans. Le taux de CD4 moyen était de 432,62 411,679 copies/ml. Parmi les cancers classant SIDA, le cancer du col de l’utérus arrivait en tête avec 38,4% de cas, suivie de la maladie de Kaposi avec 20,8% de cas et du LMNH avec 6,4%. Les cancers non classant SIDA quant à eux comprenaient 20 cas de cancer du sein, et 06 cas de cancer de l’oeil. Dans nôtres étude, la suivie globale après le diagnostic de cancer était de 45,6%. Le taux de létalité des cancers classant SIDA était de 12% et pour les non classant SIDA était de 09,6%. Conclusion : Les cancers au cours du VIH/SIDA causent un véritable problème de diagnostic et de prise en charge au CHU du Point G. Pour améliorer la durée de survie des patients, il est impératif d’opter pour un dépistage et une prise en charge précoces des patients. | |
