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dc.contributor.authorArama, Mariam
dc.date.accessioned2022-02-22T11:18:23Z
dc.date.available2022-02-22T11:18:23Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M383
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5192
dc.description.abstractLe patient victime d’un traumatisme crânien grave se définit comme un patient comateux avec un score de Glasgow inférieur ou égal à 8 ou avec des lésions potentiellement évolutives. L'accident de la voie publique est responsable de 70% des traumatismes crânio-encéphaliques. Il est la quatrième cause de mortalité et d'invalidité dans la population des pays industrialisés et la première cause de décès chez les jeunes de sexe masculin. L’objectif de notre travail était de préciser les aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques du TCG. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive, analytique allant du 1er Février 2020 au 30 Janvier 2021 (12 mois). Ont été inclus dans l’étude tous les traumatismes crâniens graves isolés ou associés à d’autre lésions sans limite d’âge avec un glasgow inférieur ou égal à 8, après correction des fonctions vitales et ceux qui ont eu une dégradation neurologique ultérieure admis au SAU du CHU-GT pendant la période d’étude. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire à remplir par les internes pour chaque patient. Résultats : pendant la période d’étude, sur 854 cas de traumatisme crânien nous avons colligés 380 cas de TCG soit une prévalence de 44,5%. Notre étude a montré une forte prédominance masculine avec 85,8% un sexe ratio de 6,03. Les accidents de la voie publique ont été la cause la plus fréquente du traumatisme (80%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 11 jours {1j-45j}. Le GCS moyen de nos patients était de 9. L’association de plusieurs lésions constitue les lésions scannographiques les plus fréquentes (65,8%). 152 de nos patients sont décédés (40%). Au plan thérapeutique, 87 (22,9%) de nos patients ont bénéficié neuro-sédation. La transfusion sanguine était nécessaire dans 10,3% des cas, les drogues les plus utilisées ont été le midazolam avec le fentanyl soit 67,6% des patients et 32,4% avec le thiopental et de fentanyl 15% des cas ont bénéficié d’un geste neurochirurgical. Conclusion : l’amélioration du pronostic du TCG se base sur des soins urgents et efficaces sur les lieux de l’accident, d’où la nécessité d’une véritable médecine pré hospitalière, et il doit être pris en charge dans des centres disposant de l’ensemble du plateau technique nécessaire et rodés à cet exercice difficile.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectAccueil
dc.subjectTraumatisme crânien grave
dc.subjectPrise en charge pré hospitalière
dc.subjectIntubation
dc.subjectVentilation
dc.subjectSédation
dc.subjectUrgences
dc.titletraumatisme crânien grave : aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques
dc.typeThesis


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