| dc.description.abstract | L’étude avait pour but dans le service de Neurologie du centre hospitalier du Point G de déterminer la prévalence hospitalière des AVC ischémiques d’origine cardio-emboligène, de décrire les aspects cliniques des AVC ischémiques cardio-emboligène et de décrire les différentes cardiopathies emboligènes en cause des AVC ischémiques. Au terme de cette étude prospective et descriptive, nous avons eu 598 patients hospitalisés dans le service de neurologie du CHU point G ; dont 189 patients pour AVC ischémiques, soit une fréquence hospitalière de 31,6%. La fréquence hospitalière des AVC ischémiques d’origine cardio-emboligène était de 13,75%. On notait une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,73 et aussi bien les sujets jeunes que les sujets âgés était touchés avec des extrêmes de 22 ans et 98 ans. Le déficit moteur était le motif d’hospitalisation le plus représenté à 50% et l’HTA était le FDRCV le plus fréquent avec 61,5%. Tous les patients avaient réalisé une TDM cérébrale et le territoire le plus touché était celui de l’ACM avec un taux de 88,5%. L’ECG et l’échographie transthoracique était réalisés pratiquement de manière systématique chez tous nos patients, l’étiologie la plus retrouvée était la cardiomyopathie dilatée et hypertrophique avec un taux de 34,6% suivi des cardiopathies ischémiques à 19,2%. La mise sous antiagrégant plaquettaire puis sous anticoagulant était le traitement le plus utilisé et la plupart des patients ont bénéficié d’une kinésithérapie. Nous nous sommes heurtés au cours de cette étude à un problème de prise en charge et de surveillance des patients, ceci surtout dû à la pandémie à la covid 19 et à la non réalisation de certains examens paracliniques. Ainsi en l’absence de plateau technique adéquat la prévention et la communication reste l’arme efficace dans la stratégie de prise en charge. | |
