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dc.contributor.authorTouré, Ismaila
dc.date.accessioned2021-10-21T09:03:19Z
dc.date.available2021-10-21T09:03:19Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M208
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4833
dc.description.abstractNous avons mené une étude rétrospective portant sur les suppurations intracrâniennes (SIC) dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital du Mali. Notre étude s’est déroulée sur une période allant du 1er janvier 2016 au 29 juin 2020 ayant pour objectifs spécifiques de déterminer la fréquence et les étiologies des SIC ; de décrire les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des SIC ; de déterminer les approches thérapeutiques des SIC ; de décrire l’évolution des patients pendant et après leur hospitalisation. Notre étude a porté sur 39 cas de SIC durant cette période dont 25 cas d’empyèmes, 8 cas d’abcès et 6 cas d’association d’abcès et d’empyèmes. Les SIC représentaient 2% des hospitalisés du service, 6,91% des processus expansifs intracrâniens et 3% de tous les cas neurochirurgicaux. La tranche d’âge de 15 à 44 ans était la plus touchée avec une fréquence de 51,28% et la moyenne était de 19,78 ans avec des extrêmes de 6 mois à 77 ans. Le sexe masculin a dominé avec un taux de 76,90% et un sexe ratio de 3,33%. La majeure partie des patients avaient un ATCD de sinusite soit 46,15%. 61,51% des patients avaient consultés au moins 1 mois après le début de la symptomatologie et l’hémiparésie était le motif de consultation le plus fréquent avec 15, 38% des cas. Les signes fonctionnels à l’entrée à type de fièvre, céphalées, et impotence fonctionnelle étaient les plus fréquents avec respectivement 89,74%, 87,17% et 66,66% des cas et 61,53% avaient un GCS compris entre 13 et 15. La triade de Bergman était complète dans 56,38% des cas avec des crises convulsives dans 53,81%. Les troubles visuels étaient présents dans 17,92%. La sinusite représentait l’étiologie la plus fréquente avec 61,5%. La totalité de nos patients avaient bénéficié de paracétamol, d’un protecteur gastrique à type d’IPP et d’une antibiothérapie dont l’association (Métronidazole, ceftriaxone et gentamicine) a été la plus utilisée soit 25,64%. L’acide valproique a été utilisé chez 28,19% et le méthyl prednisolone chez 10,24%. 87,17% des patients ont subi une intervention chirurgicale dont le volet decompressif avec drainage a été la technique la plus utilisée soit chez 51,28% et la porte d’entrée a été traitée chez 92,29%. Chez 2,56%, on a enregistré une complication de thrombophlébites cérébrale. L’évolution immédiate (c’est-à dire à un mois après le début du traitement) a été favorable chez 71,72% des cas. Chez 19,72%, il n’y a pas eu de séquelles. Nous avons enregistré deux décès dont un avant la chirurgie des suites d’anémie sévère et un après la chirurgie des suites d’un arrêt cardiaque brutal. Le pronostic a dépendu de la rapidité du diagnostic et de la prise en charge
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectSuppurations intracrâniennes
dc.subjectNeurochirurgie
dc.subjectAbcès
dc.subjectEmpièmes
dc.subjectHôpital du Mali
dc.titleAspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques, para cliniques, thérapeutiques et évolutifs des suppurations intracrâniennes dans le service de neurochirurgie de l’Hôpital du Mali
dc.typeThesis


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