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dc.contributor.authorBazi, Awa
dc.date.accessioned2021-09-08T08:02:15Z
dc.date.available2021-09-08T08:02:15Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M183
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4790
dc.description.abstractIntroduction : L’infection des pieds et mains chez le sujet diabétique constitue un facteur aggravant le pronostic du membre atteint et augmente la durée de la prise en charge thérapeutique. But : Le but de notre étude était de déterminer la fréquence de l’infection au cours de ces plaies, d’en identifier les pathogènes responsables et de décrire le protocole de prise en charge thérapeutique ainsi que les aspects évolutifs. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée dans le service de médecine et d’endocrinologie de l’hôpital du Mali sur une période de 12 mois allant du 01 janvier 2020 au 31 décembre 2020. Etaient inclus, tous les sujets diabétiques hospitalisés présentant une plaie des extrémités. Un examen bactériologique était réalisé chez tous ces patients présentant des signes cliniques d’infection. Résultats : La population était constituée de 100 patients majoritairement DT2. Une prédominance masculine a été observée avec 57% soit un sex-ratio de 1,32. La moyenne d’âge était de 57,2 ± 14,5 ans avec des extrêmes de 15 et 97 ans. La durée d’évolution du diabète s’étendait pour la plupart sur plus d’une décennie [11-20]. Le diabète était surtout mal équilibré avec un taux HbA1C>7% dans 68% des cas. La neuropathie et l’artériopathie étaient préexistantes dans respectivement 97% et 67%. Les plaies étaient cliniquement infectées dans 87,1% des pieds selon IWGDF et sur toutes les mains (7 cas). A la bactériologie, l’écologie était essentiellement monomicrobienne (89,33%) dominés par des BGN 71,3%. Les pathogènes prédominants étaient Escherichia coli (27,71%) suivi de Staphylococcus aureus (26,51%) et Klebsiella pneumoniae (15,66%). L’antibiothérapie était initialement probabiliste dans 94% des cas puis secondairement adaptée à l’antibiogramme dans 62,5% des cas. Ces lésions étaient responsables d’une ostéite dans 60% des cas et une gangrène dans 55% des cas. Le taux d’amputation/désarticulation était de 39%.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectClinique
dc.subjectBactériologie
dc.subjectPlaies
dc.subjectEndocrinologie
dc.subjectPlaies diabétiques
dc.subjectExtrémités
dc.subjectBactéries
dc.subjectAntibiotiques
dc.titleProfils clinique et bactériologique de l’atteinte des extrémités chez les patients diabétiques à l’hôpital du Mali.
dc.typeThesis


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