| dc.description.abstract | INTRODUCTION : L’association diabète et grossesse est une situation gestationnelle fréquente qui constitue un vrai problème de santé publique dans de nombreuses régions à travers le monde. Au Mali il n’y a pas eu une étude sur l’évaluation de son dépistage d’où l’intérêt de notre étude. METHODOLOGIE : Nous avons réalisé une étude descriptive transversale à recueil prospectif sur une période de 3 mois allant du 29 juillet au 31 octobre 2019. RESULTATS : Cette étude a montré que 90% du personnel connaissaient déjà la définition du diabète gestationnel, plus de 50% connaissaient les facteurs de risques du diabète gestationnel. Par contre le moment de dépistage du diabète gestationnel n’était connu que par 20% du personnel. La glycémie à jeun seul représentait 70% des moyens biologiques de dépistage du diabète gestationnel. Par rapport aux facteurs de risques chez les gestantes, 48,2% présentaient au moins un facteur de risque de diabète gestationnel et 20,2% des patientes avaient au moins deux facteurs de risque associés. Concernant ces facteurs de risque de diabète gestationnel, une obésité ou un surpoids étaient notés chez 32,4% des femmes avec un IMC supérieur ou égal à 25 et 6,7% des patientes avaient un âge supérieur ou égal à 35 ans, un antécédent familial de diabète était présent chez 9,6 % des patientes et seulement 23,7% des patientes avaient déjà accouché d’un nouveau-né macrosome. Parmi les femmes dépistées, nous avons trouvé une fréquence de 4,1% de diabète gestationnel. CONCLUSION : Cette étude malgré ses limites, a montré une fréquence non négligeable des facteurs de risque du diabète gestationnel. Elle a révélé aussi des défaillances quant aux pratiques du dépistage. Aussi, il serait primordial de revoir l’approche nécessaire pour mettre en place des stratégies pertinentes efficaces et permanentes pour faire face au diabète gestationnel. | |
