| dc.description.abstract | Les pérotnites post-opératoires (PPO) sont des urgences médico-chirurgicales au pronpstic sombre. La fréquence de la PPO était de 10,13% (46/454 laparotomies) dans le département d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence du CHU GT. La chirurgie initiale a été faite dans un context d’urgence dans 78,26% des cas. Il s’agissait d’une chirurgie sous méso-colique dans 82,6% des cas. La résection-anastomose a été le geste chirurgical le plus fréquent au cours de la première intervention. Le délai moyen de reprise était de 16,11jours. La plupart de nos patients, soit 47,8% a été classée ASA IIu . Les péritonites par lâchage de suture et ou d’anastomose ont été les plus fréquentes, soit 45,6%. Le liquide d’épanchement était trouble dans 39,1% des cas. Le germe le plus fréquent était Eschérichia Coli . L’antibiothérapie a été probabiliste chez 89,13% de nos patients. Le recours à la noradrénaline a été nécessaire dans 21,7% des cas. La complication médicale la plus fréquente a été le choc septique avec 19,6% des cas. La létalité était de 19,6%. Dans notre étude, les facteurs ayant une influence certaine sur la mortalité étaient le choc septique (p = 0,015), le score ASA IVu (P=0,0026). Le recours à la noradrénaline et la transfusion de CGR au cours de la première intervention ont un lien de causalité avec la péritonite post-opératoire. | |
