| dc.description.abstract | Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive longitudinale à collecte prospective allant du 1er Janvier 2019 au 31 décembre 2019 soit une période de 12 moisdans le service de gynéco-obstétrique du CS Réf de Koutiala. Ont été inclues dans notre étude toutes les patientes admises pour rupture utérine dans le service pendant la période d’étude. Résultats : Pendant la periode d’etude, nous avons colligé 2573 accouchements parmi lesquels les ruptures ont representé 27 cas soit une fréquence hospitalière1,04%.L’âge moyen de nos patients était de 31,75±6,59 ans avec des extrêmes allant de 16 et 45 ans.Les patientes évacuées (63,0%), à bord d’une ambulance avec 81,5%. La pré-rupture a été le motif d’évacuation dans 36,0% des cas. Elles ont été référées avec une fiche de référence dans 74 ,1% des cas, sans partogramme dans 51,9% des cas et avec des partogrammes mal renseigné 76,9% des cas. Les patientes avaient un utérus cicatriciel avec 33% des cas. Les diagnostics ont été posés en préopératoire (89%)de type complète (92,6%) et segmentaire (77,8%) des cas. Les ruptures survenaient de façon spontanée (63%) associées à une fistule vésicale. L’hystérographie a été pratiquée chez 81,50% de nos patients. L’évolution a été favorable chez les mères (96%)et l’anémie la complication postopératoire la plus fréquente (63,0%). Les mort-nés frais ont représenté 92,0% des cas. Il existe une corrélation statistiquement significative entre la nature de rupture et la survenue des décès néonatals (p=0,003).Il existe une corrélation statistiquement significative entre le mode d’accouchement et la survenue des décès néonatals (p=0,003). Conclusion: Cette étude descriptive nous a permis d’observer une fréquence communautaire non négligeable de rupture utérine. C’est une urgence obstétrico-chirurgicale dont la rapidité du diagnostic et du traitement chirurgical a permis d’ameliorer le pronostic maternel, mais par contre la mortalité foetale reste toujours élevée dans notre cercle. | |
