connaissances, attitudes et pratiques des prescripteurs sur les médicaments hors AMM dans quatre structures sanitaires.

Abstract

La présente étude avait pour but d’avoir un aperçu global sur les PHAMM au Niger, et pour ce fait il a fallu d’abord avoir les idées sur l’appréhension générale sur l’AMM. Elles sont définies par l’usage d’un médicament en dehors de son indication, de la durée de traitement, de la posologie ou de la voie d’administration. Pour ce fait nous avions choisi comme site d’étude les quatre grands hôpitaux de Niamey pour la diversité des prescripteurs. Nous nous sommes attachés à recueillir des opinions des prescripteurs et à en dégager les contraintes. Nous avions contacté 122 prescripteurs dans les quatre hôpitaux ciblés et avions pu toucher presque tous les acteurs du domaine de la santé qui prescrivent les médicaments en leur soumettant une série de questions ouvertes sur des fiches d’enquête puis avions pris le soin de regrouper des réponses convergentes et de les saisir et analyser par le logiciel Excel. Parmi les prescripteurs interrogés, 33.6% ont trouvé l’AMM restrictive parce qu’elles ne sont pas parfois bénéfiques pour les malades, 24.5% confondent une prescription de médicament sans AMM avec hors AMM. Le principe de réalité reste la justification prépondérante de cette pratique. Des efforts restent à faire par différents acteurs pour l’amélioration du système sanitaire.