| dc.description.abstract | Nous avons réalisé une étude rétro-prospective descriptive et analytique allant du 1er janvier 2017 au 31 janvier 2020 (3ans) dans le but de déterminer la prévalence actuelle de la Cryptococcose chez les PvVIH au le SMIT du CHU Point G. Le diagnostic de cryptococcose a été posé sur la base des résultats de l'examen direct de l'encre de chine et la culture sur milieux de Sabouraud. La durée moyenne d'hospitalisation était de 40,7± 22,4 jours. Durant la période d'étude, nous avons enregistré 29 patients infectés par C. neoformans dans une population de 1011 patients hospitalisés, 21 cas de cryptococcose faisaient partie de l'étude rétrospective et 8 cas de cryptococcose de l'étude prospective ; dont 753 sont porteurs de VIH type 1 soit une prévalence globale de 2,9%. Le sex-ratio était de 1,6. Ils présentaient tous des signes d'atteinte méningée, d'atteinte cutanée ou d'atteinte pulmonaire. L'âge moyen était de 37,4 ans avec comme extrêmes 18 à 60 ans. Le tableau clinique était dominé par les signes suivants : les céphalées observées chez 41,4% des cas, la sensation de fièvre dans 34,5% des cas et les douleurs abdominales dans 27,6% des cas, les signes cutanés (papules ombiliquées, pustules) dans 55,2% des cas. La forme clinique la plus représentée était la cryptococcose neuroméningée avec 55,2% des cas mais les formes multifocales n'étaient pas négligeables 37,9% des cas. Le liquide céphalorachidien était d'aspect clair eau de roche (62,1%). Les patients étaient traités par une bithérapie avec du fluconazole par voie orale ou injectable et les ARV. Le taux de mortalité n'était pas très élevé soit 37,9%. L'infection à VIH est pourvoyeuse de la cryptococcose au Mali. Son diagnostic est simple et peu coûteux. Notre travail met en exergue toute la problématique à la disponibilité sporadique des antifongiques systémiques dans les officines de Pharmacie de Bamako et la faiblesse du plateau technique au Mali. | |
