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dc.contributor.authorCissé, Cheick Abdel Kader
dc.date.accessioned2021-04-06T11:33:01Z
dc.date.available2021-04-06T11:33:01Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.other19M317
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4345
dc.description.abstractCette étude de recherche a concerné des patients souffrant d’ataxie spinocérébelleuse autosomique recessive ou des cas sporadiques sans autre cause commune, vus en consultation dans le Service de Neurologie de l’hôpital de C.H.U Point G ou à domicile de Janvier 2018 à Mai 2019. Elle s’était déroulée en deux phases: une première phase clinique et une seconde phase de biologie moléculaire. Sur les 282 familles colligées en consultation neurogénétique pendant la période d’étude, 6 familles avec 12 patients, répondant aux critères d’inclusion étaient retenues, soit une prévalence de 2,12% environ. L’âge moyen de début était de 8,1 ± 6,07 ans avec des extrêmes allant de 1 à 21 ans et la tranche d’âge et 1-10 ans était la plus représentée. Le sexe masculin était prédominant, soit 75% avec un sexe ratio de 3. Kayes était la région la plus représentée avec 58,34%. L’ethnie peulh était majoritaire avec 83,34%. Les troubles de la marche étaient le motif de consultation le plus fréquent soit une fréquence 91,7%, suivi des tremblement 8,3%. La symptomatologie clinique était spécifiquement dominée par un syndrome cérébelleux stato-kinétique 100%, une dysarthrie 58,3%, un trouble de la sensibilité profonde 66,7%. La consultation ophtalmologique a été réalisée chez 9 de nos patients, soit une fréquence de 75% des cas. Elle avait retrouvé une baisse de l’acuité visuelle chez 3 patients, soit une fréquence de 33,3 % et une maculopathie chez 2 patients, soit 22,2% des cas. La consultation oto-rhino-laryngologique a été réalisée chez 4 patients, soit une fréquence de 33,3%. Elle avait retrouvé une surdité de transmission chez 3 patients, soit une fréquence de 75%. Une anomalie a été retrouvée chez 50% de nos patients ayant réalisé la TDM cérébrale avec une atrophie cérébelleuse et vermienne à part égale. L’IRM a retrouvé une atrophie cérébelleuse chez un patient, soit 50%. Le séquençage de trois gènes dont celui de FXN responsable de l’ataxie de Friedreich réalisé chez cinq patients de cinq familles différentes, soit une fréquence de 42%. Il est revenu positif chez 1 seul patient avec expansion de 999 et 766 du triplet GAA sur les allèles respectifs. Le séquençage de l’exome a été fait chez 3 patients, soit une fréquence de 25%. Dans notre étude tous les 12 patients 100% ont bénéficié d’une rééducation physique. 4 de nos patients soit 33,33% ont reçu le piracétam 800 mg comme traitement symptomatique à la posologie de 1600 mg par jour pour améliorer le syndrome cérébelleux. 2 patients soit 16,67% ont été mis sous Baclofène en raison d’un comprimé trois fois par jour comme traitement symptomatique de la spasticité. Devant le syndrome extrapyramidal 1 patient 8,33% a été mis sous le Levo-Dopa en raison d’un comprimé deux fois par jour
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectNeurologie
dc.subjectNeurogénétique
dc.subjectBiologie moléculaire
dc.subjectRecherche scientifique
dc.subjectAtaxie spinocérébelleuse
dc.subjectAtaxie de Friedreich
dc.subjectGène FXN
dc.titleEtude clinique, paraclinique et génétique des ataxies spinocérébelleuses autosomiques récessives au Mali dans le Service de Neurologie du Centre Hospitalier Universitaire du Point G
dc.typeThesis


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