| dc.description.abstract | L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une défaillance d’organe de survenue fréquente en réanimation. Elle est fréquente aux soins intensifs avec une mortalité élevée. Dans les cas les plus graves, une épuration extra-rénale (EER) est initiée afin de suppléer la fonction rénale. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de l’EER dans le service de réanimation polyvalente du CHU POINT G.A travers une étude retrospective nous rapportons une série de 65cas colligés de jun 2019 à novembre 2020. Pendant notre période d’étude ,63 patients étaient colligés sur un total de 683 patients admis en réanimation soit une fréquence de 9,2%. La tranche d’âge des 30-39 ans était la plus représentée dans 28,6 % des cas. L’âge moyen était de 40,7 ± 17,4 ans et des limites allant de 15 à 78 ans. Le sexe féminin prédominait avec 61,9% et un sexe ratio de 0,61. Un score de Glasgow compris entre 14-9 était retrouvé chez 41,2% des patients. L’hypertension artérielle était présente dans 42,9% des cas. Un profil hypertensif après la 1ere séance d’EER avait été retrouvé chez 31,7% des patient. Une fréquence cardiaque normale après la 1ere séance d’EER avait été retrouvé chez 66,7% des patients. Une anémie a été retrouvée chez 87,3%. Le choc septique et la pré-éclampsie étaient les étiologies les plus retrouvées soit 22,2% des cas chacune. Le recours aux drogues vaso-actives a été retrouvé chez 30,2% des patients. Le délai d’initiation à l’EER était tardif dans 93,1% des cas. Les patients classés stade 3 de KDIGO étaient majoritaires soit 87,3%. L’hyper urémie était l’indication de l’EER la plus fréquente dans 61,9% des cas. Une durée de la 1 ère séance d’EER de 120 min a été retrouvée chez 38 patients soit 60,3%. L’hypertension artérielle était l’incident la plus retrouvée dans 52,4% des cas. Les patients intubés et mis sous VM représentaient 49,2%. La durée d’hospitalisation moyenne était de 5 ± 4,1 jours et des limites de 1 et 21 jours. La durée d’hospitalisation entre 1 et 7 jours était la plus représentée soit 71,4%. Notre taux de mortalité était de 55,6%. L’insuffisance rénale aigue en réanimation reste une complication grave chez les patients hospitalisés. Cette étude nous démontre que les patients dialysés en réanimation restent associés à une forte mortalité. Ce qui leur confère un mauvais pronostic. | fr_FR |
