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dc.contributor.authorMaiga, Idrissa
dc.date.accessioned2021-02-12T08:31:25Z
dc.date.available2021-02-12T08:31:25Z
dc.date.issued2019
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4227
dc.description.abstractRésumé Introduction : Il est admis de manière universelle que la voie veineuse périphérique (VVP) est la voie d’abord vasculaire de premier choix en médecine d’urgence, de par son efficacité et son faible coût. Toutefois son obtention n'est pas toujours chose aisée et peut relever du défi : « plus un patient a besoin d’une voie veineuse, plus c’est difficile à trouver » dixit Turkel en 1983. En médecine pré-hospitalière, les difficultés rencontrées peuvent être dues au patient lui-même ou à sa pathologie (âge extrême, obésité, altération du capital veineux, polytraumatisme, brûlures, hypovolémie et a fortiori arrêt cardio-respiratoire…), mais également à l’environnement. En cas d’état de choc notamment, les veines se collabent fréquemment, rendant difficile l’obtention rapide d’une VVP et allongeant de fait le temps de prise en charge initiale. Or, tant que l’abord vasculaire n’est pas mis en place, les thérapeutiques telles que les solutés de remplissage, les drogues ou encore les transfusions ne peuvent être administrées. La rapidité avec laquelle est obtenu l’accès vasculaire conditionne donc directement le pronostic du patient, et ce tout particulièrement dans l’arrêt cardio-respiratoire (ACR). Devant cet état de fait, une alternative à la VVP, simple, rapide, efficace et adaptée aux situations d’urgence a resurgi depuis quelques années : la Perfusion Intra-Osseuse (PIO). Elle utilise le riche réseau veineux intra-médullaire non collabable, comme vecteur pour administrer les thérapeutiques nécessaires jusqu’à la circulation systémique. Différents auteurs ont montré que l’utilisation d’une VIO diminuait le temps nécessaire pour obtenir un abord vasculaire chez les enfants en ACR [7]. De plus, le taux de réussite de la pose d’une VIO en cas d’ACR est supérieur (83%) à celui des autres voies d’abord vasculaires tels que la dénudation de la veine saphène interne (81%), la pose d’un cathéter sous-clavier (77%) ou la pose d’une voie veineuse périphérique (17%) [8]. De ce fait, la pose d’une VIO est actuellement recommandée comme première voie d’abord vasculaire chez l’enfant en ACR, en choc décompensé et dans toutes les situations d’urgences où une voie veineuse périphérique ne peut pas être posée en moins de 60 secondes, ou lorsqu’elle s’avère insuffisante pour perfuser les solutés nécessaires [1,2]. La VIO doit alors être mise en place en moins de 5 minutes [1,2].Les difficultés voire l’impossibilité d’abord de voie veineuse périphérique dans les situations d’urgences (déshydratation sévère, état de choc …etc), dans l’unité d’urgence pédiatrique du CHU Gabriel Touré, vu qu’il ya peu d’étude pour évaluer la pose de VIO en Afrique subsaharienne chez l’enfant d’où les raisons qui ont motivé la réalisation de ce travail . Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective observationnelle basée sur l’évaluation de la pose de voie intra-osseuse dans la prise en charge des enfants à l’urgence pédiatrique du chu Gabriel Touré. Elle s’est déroulée sur une période de 14 mois allant de Mars 2018 à Avril 2019. Elle a inclus : Tout enfant prise en charge par l’unité d’urgence pédiatrique, pour lequel a été tentée la mise en place d’une voie intra-osseuse. Résumé : Durant l’étude 22 patients ont été inclus avec un sex ratio de 2,14. Les enfants de 1 à 6 mois ont représenté 45,5%( Âge : min = 2 mois ; max = 36 mois ; moy = 9,23 ± 8,141 mois). La déshydratation compliquée d’état de choc a représenté 45,5% des diagnostics retenus. La totalité des IO ont été insérer au niveau du tibia proximal. Le DIO à insertion manuelle a été utilisé dans la totalité des cas. La complication précoce la plus fréquente a été la déperfusion avec 13,6% des cas. La majorité des indications de l’IO a été une difficulté d’abord de voie veineuse périphérique avec 77,3% des cas. La majorité des IO a été posé par un médecin avec 90,9% des cas. La majorité des traitements reçus par VIO a été le remplissage et ABT avec 81,8% des cas. Le taux de réussite a été très élevé avec 86,4% des cas. La majorité des patients a survécu avec 68,2% avec un taux de décès de 31,8%. Conclusion : La perfusion intra-osseuse est une technique ancienne qui connaît depuis quelques années un regain d’intérêt. Elle présente actuellement de nombreux avantages. La perfusion intra-osseuse constitue donc une alternative salvatrice fiable à la voie veineuse périphérique classique dans les situations d’urgence vitale. De ce fait, elle est intégrée aux dernières recommandations internationales de prise en charge de l’arrêt cardiorespiratoire, en pédiatrie comme accès vasculaire de premier choix.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectEvaluationfr_FR
dc.subjectVoie intra-osseusefr_FR
dc.subjectPrise en chargefr_FR
dc.subjectPosefr_FR
dc.subjectUrgence pédiatriquefr_FR
dc.titleEvaluation des aspects de la voie intra-osseuse dans la prise en charge des enfants aux urgences pédiatrique du chu Gabriel Touréfr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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