| dc.description.abstract | La prise en charge de l’AVC ischémique doit être précoce, le délai d’admission à la phase aiguë (4h30mn) est un facteur indispensable à la thrombolyse. Au Mali, aucune étude à notre connaissance n’a porté sur la possibilité de prise en charge de cette pathologie. Nous avons initié ce travail pour savoir si nos patients répondaient aux critères de ce traitement spécifique. OBJECTIFS Etudier les aspects diagnostic et thérapeutique de l’AVC ischémique à l’hôpital du Mali. MATERIEL ET METHODES Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée de Janvier à Septembre 2019 au service d’accueil des urgences et service d’endocrinologie maladie métabolique et nutrition de l’hôpital du Mali. Tous patients répondant aux critères avaient été inclus. Un questionnaire standardisé comportant identité, motif d’hospitalisation, moyens de transport, premier centre d’admission, délai de réalisation du scanner, score, NIHSS… était soumis. RESULTATS Au total 104 patients ont été inclus. L’âge moyen de nos patients était 63,04±16,11, la classe modale de 60 à 74 ans était la plus représenté. 56,7% était de sexe féminin avec un sex ratio (F/H) de 0,76. 79% n’exerçaient pas une profession salariale. Le déficit hémi-corporel était le motif d’hospitalisation le plus retrouvé soit dans 46,2% des cas. Seulement 4 ,8% ont bénéficié d’un transport médicalisé et 43,3% ont été par véhicule personnel. Plus 65% se sont présentés dans un centre au cours des 4 premières heures du constat de déficit et 57% se sont présentés à l’hôpital. Le score NIHSS était inférieur à 20 dans 80% des cas. CONCLUSION L’accident vasculaire cérébral est une pathologie émergente en Afrique et au Mali en particulier. Le pronostic vital et fonctionnel dépend de la rapidité de leur prise en charge surtout dans l’AVC ischémique où le traitement spécifique est la thrombolyse avant quatre heures et trente minutes. La majorité de nos patients soit 54,8% ont arrivé à l’hôpital avant ce délai. Hormis les cas sévère NIHSS >25) chez qui la thrombolyse était contre-indiquée ; nous avons trouvé que 47,8% de nos patients étaient éligible à la thrombolyse. | |
