| dc.description.abstract | Nous avons colligé les dossiers des patients référés dans le service des Maladies Infectieuses  et Tropicales du CHU du Point G du 1er Janvier 2018 au 30 Juin 2019.  193 patients ont été référés. Ces patients étaient en majorité de sexe féminin (sexe ratio =0,95),  d’âge jeune (moyenne=41,3±10,95 ans) et résidaient à Bamako et ses environs. Tous ces  patients étaient référés par une structure de référence. Dans notre étude plus de la moitié des  patients qui était sous TARV avait une altération de l’état général comme motif de référence  soit 54,0% suivi de sérologie rétrovirale positive soit 38,0%. La sérologie rétrovirale positive  et l’altération de l’Etat général ont été plus notées chez les patients naïfs au TARV soit 48,8%  et 43,8% respectivement. Les diagnostics retenus les plus fréquents étaient, les sepsis soient  42,5%, suivis de la toxoplasmose cérébrale et la co-infection tuberculose/VIH soient 24,8%  chacun chez les patients sous TARV. Chez les patients naïfs au TARV les diagnostics étaient  dominés par les sepsis soient 46,3% suivis de la toxoplasmose cérébrale 36,3% et la coinfection  tuberculose/VIH soit 25,0%. Le sepsis et le paludisme grave étaient les principales  pathologies non classant sida dans les deux groupes soient 42,5% et 21,2% respectivement  chez les patients sous TARV. Ils représentaient 46,3% pour le sepsis et 28,8% pour le  paludisme grave chez les patients naïfs au TARV. La durée d’hospitalisation était en moyenne  20,7±14,6 jours. L’évolution a été favorable chez la majorité de nos patients. L’exéat  représentait 52,2% chez les patients sous TARV et 48,8% pour les patients naïfs au TARV. La  mortalité était légèrement plus retrouvée chez les naïfs au TARV que ce qui étaient sous TARV  soit 42,5% contre 41,6%. Méthodologie : Il s’est agi d’une étude transversale de 18 mois à collecte rétro et prospective  des variables à partir des dossiers médicaux des PVVIH référées par une structure de santé.  L’étude s’est réalisée du 1er Janvier 2018 au 30 Juin 2019.  Conclusion : Les raisons de références des PVVIH dans le SMIT étaient dominées par  l’altération de l’état générale et la sérologie rétrovirale positive. Malgré la gratuité du TARV  et le nombre important de centres de prise en charge, la létalité hospitalière des Personnes  vivant VIH demeure préoccupante au Mali. |  |