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dc.contributor.authorDjibril, M A
dc.contributor.authorOuédraogo, S M
dc.contributor.authorSabi, A
dc.contributor.authorBalaka, A
dc.contributor.authorTientcheu, M C
dc.contributor.authorTchamdja, T
dc.contributor.authorDjagadou, K
dc.contributor.authorAgbétra, A
dc.date.accessioned2019-09-09T11:36:23Z
dc.date.available2019-09-09T11:36:23Z
dc.date.issued2014
dc.identifier.citation0464-7874
dc.identifier.citation1993-0836
dc.identifier.citationDjibril M A, Ouédraogo S M, Sabi A, Balaka A, Tientcheu M C, Tchamdja T, Djagadou K, Agbétra A. Mortalite dans l'unite d'hemodialyse au Togo. Le Mali médical. 2014; (2):59-65
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/3245
dc.description.abstractEtudier les aspects épidémiologiques et les facteurs associés au décès chez les patients hémodialysés. Il s'est agi d'une étude transversale rétrospective à visée descriptive ayant pour cadre l'unité d'hémodialyse du CHU Sylvanus Olympio. Les données ont été collectées sur une période de 18 mois de juillet 2010 à décembre 2011. Ont été inclus dans notre étude, les dossiers de tous les patients hémodialysés pour insuffisance rénale chronique décédés, sans discrimination de sexe et de tout âge. Au total 153 patients ont été dialysés pendant notre période d'étude parmi lesquels 48 sont décédés soit un taux de mortalité de 31,4%. Sur ces 48 décès, 36 dossiers étaient éligibles. L'âge moyen des patients était de 48,3 ans avec des extrêmes de 16 et 73 ans. La tranche d'âge de 35 à 65 ans était la plus représentée avec un taux 77%. Les patients de moins de 35 ans et ceux de plus de 65 ans représentaient respectivement 16% et 5%. On notait une sex-ratio H/F de 3.5 :1. Au plan des pathologies chroniques, 36% étaient hypertendus, 25% diabétiques. Chez 31% de nos patients, la sérologie rétrovirale était positive au VIH. Pour ce qui concerne l'anémie, seul 16,6% ont bénéficié d'un traitement intermittent et irrégulier par érythropoïétine et 83,4% ont été transfusés. Pour l'hémodialyse, 75% des patients avaient bénéficié d'un cathéter veineux central (CVC) comme voie d'abord et 25% d'une fistule artério-veineuse (FAV). Sur les 27 patients chez qui un cathéter veineux central a été utilisé comme voie d' abord vasculaire, 20 soit 74% sont décédés dans la première année de dialyse. Treize(13) de nos patients avaient interrompu leurs séances d'hémodialyse. Les facteurs associés au décès étaient dominées par les infections (16 cas) suivies des maladies cardiovasculaires (11 cas) et l'anémie grave* (5 cas). Soixante un pourcent des patients sont décédés à moins d'un an après le début des séances d'hémodialyse et 11,1% après 2 ans. Le taux de survie de nos patients était de 50% à 6 mois de dialyse, 33, 3% à 1 an et seulement 8,3% à 2 ans. Le taux de mortalité des hémodialysés est élevé au Togo avec une survie à un an très faible. Les infections occupent une place importante dans les décès des hémodialysés dont la voie d'abord utilisée serait en partie responsable, mais les autres facteurs associés au décès étaient dominés par les atteintes cardiovasculaires et l'anémie.
dc.publisherSociété médicale du Mali
dc.relation.ispartofseriesLe Mali médical. 2014; (2):59-65
dc.titleMortalite dans l'unite d'hemodialyse au Togo.
dc.typeArticle


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