| dc.description.abstract | Le risque de développer la tuberculose maladie est 20 à 37 fois plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH. Le traitement préventif à l'isoniazide (TPI) fait partie des interventions de santé publique indispensables pour prévenir la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Notre travail avait pour but est d'évaluer le nombre d'intervention de cette recommandation, en faisant évaluer le niveau de connaissance des praticiens sur l'approche de la chimioprophylaxie a l isoniazide (CPI). Pour cela, nous avons conduit une étude de type transversale, longitudinale descriptive couvrant la période du 10 Mars 2018 au 10 octobre 2018 soit 7 mois, dans différents services dans le district de Bamako et la ville de Kati notamment les services de Médecine, de Maladies infectieuses, de Pneumo-phtisiologie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G, Médecine du CHU de Kati, Gastro-entérologie et Pédiatrie du CHU de Gabriel Toure, Médecine de l'Hôpital du Mali, Centre national de lutte et d'appui des maladies, et enfin les centres de référence de sante des commune I, commune II, commune III, commune IV, commune V et commune VI. Nous nous avons inclus 50 médecins qui au cours de leur expérience ont assuré la prise en charge les patients infectés par le VIH, avec une prédominance masculine, l'âge moyen était de 35,22 plus ou moins 4,386 ans avec des extrêmes de 27 et 48 ans et une prédominance des 30 à 39 ans. Dans notre étude, 96 p.100 des médecins reconnaissent avoir connaissance de l'existence de la CPI, 54 p.100 avoir connaissance de la note circulaire et 2 p.100 ont pu définir correctement la CPI, 88 p.100 des médecins ont déclaré que l'INH uniquement est la molécule appropriée pour le traitement préventif de la TB, 52 p.100 ont donné une réponse assez correcte en ce qui concerne la posologie de la CPI chez l'enfant et 64 p.100 ont donné une réponse insuffisante en ce qui concerne celle de l'adulte, 74 p.100 ont donné une réponse insuffisante en ce qui concerne les critères de mise en place de la CPI chez l'enfant et 70 p.100 ont donné une réponse insuffisante en ce qui concerne ceux de l'adulte, 50 p.100 des médecins pratiquent la CPI. La principale crainte à son utilisation mal contrôlée est la résistante aux antituberculeux. La chimioprophylaxie a l isoniazide recommandée depuis de nombreuses années et plus que jamais par l'OMS pour réduire le risque de passage de la tuberculose infection à la tuberculose maladie reste très peu utilisée dans le monde et au Mali. Il convient de renforcer la stratégie de communication et d'organiser des sessions de formation et/ou de recyclage pour améliorer la mise en oeuvre. | fr_FR |
