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dc.contributor.authorTchatchibara, Malik
dc.date.accessioned2025-12-31T07:09:25Z
dc.date.available2025-12-31T07:09:25Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/15036
dc.description.abstractIntroduction : L’anesthésie en contexte d’urgence neurochirurgicale requiert une expertise élevée pour maintenir la stabilité hémodynamique, contrôler la pression intracrânienne et limiter les lésions cérébrales secondaires. L’étude a pour objectif principal d’évaluer la pratique anesthésique en neurochirurgie d’urgence au CHU Gabriel Touré. Méthodologie : L’étude est descriptive, transversale, à collecte prospective, menée au bloc opératoire du CHU Gabriel Touré du 1er mars 2024 au 31 mars 2025. Elle inclut de manière exhaustive tous les patients opérés pour une pathologie neurochirurgicale urgente durant la période. Les données sont recueillies à l’aide d’une fiche préétablie et analysées sous SPSS 22.0. Les comparaisons reposent sur les tests du χ² et de Fisher avec un seuil de significativité à 0,05. Résultats : Parmi 19391 admissions au SAU, 894 (4,6 %) relèvent des urgences neurochirurgicales et 277 (31 %) bénéficient d’une intervention en urgence. L’âge moyen est de 29,5 ans, la tranche 16–31 ans est la plus représentée (37,2 %) et le sexe masculin prédomine (78 %, sex-ratio 3,54). La fracture embarrure, l’hydrocéphalie et les hématomes extra- et sous-duraux constituent les principaux diagnostics préopératoires. Plus de la moitié des patients sont opérés entre 12 et 24 heures après l’évaluation préopératoire et près de 44 % sont classés ASA II. La conduite anesthésique repose quasi exclusivement sur une anesthésie générale avec intubation orotrachéale (99,6 %), position en décubitus dorsal (86,4 %), cathéters périphériques (97 %) et sonde urinaire (95 %). L’induction utilise majoritairement fentanyl (90,6 %), thiopental (62,5 %) et suxaméthonium (63,2 %), tandis que l’entretien associe isoflurane (40,8 %) et curares non dépolarisants. Les événements indésirables sont dominés par la tachycardie peropératoire (95,6 %) et postopératoire (97,1 %), les autres complications hémodynamiques ou respiratoires restant rares. L’extubation est réalisée au bloc chez 26 % des patients, l’intubation est prolongée dans 25 % des cas au cours des 48 premières heures, le recours aux amines reste limité (≈ 2–3 %) et la mortalité précoce est inférieure à 1 %. Conclusion : La pratique anesthésique repose sur une anesthésie générale standardisée, avec un recours fréquent aux agents intraveineux et halogénés et un monitorage minimal.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries25M333;
dc.subjectRéanimationfr_FR
dc.subjectNeuro-anesthésiefr_FR
dc.subjectUrgence neurochirurgicalefr_FR
dc.subjectMonitorage peropératoirefr_FR
dc.subjectComplication postopératoirefr_FR
dc.titleAnesthésie pour urgences neurochirurgicales au SAU du CHU Gabriel TOUREfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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