| dc.description.abstract | Introduction :
Le glaucome primitif à angle ouvert (GPAO) est une neuropathie optique antérieure,
d’évolution chronique et progressive, caractérisée par altérations périmétriques et une
excavation papillaire pathologique, avec généralement une élévation de la pression
intraoculaire (PIO).
Résultat :
Après avoir examiné 155 patients glaucomateux, nous avons constaté que 51 d’entre eux
présentaient des symptômes respiratoires.La tranche la plus représenté était 51-60 ans soit
32,3%.La moyenne d’âge était de 58,01±9,78 ans avec des extrêmes de 40 et 83 ans. Les
hommes constituaient la plus grande proportion de patients, représentant 56,1 % des cas, avec
un sex-ratio de 1,28.Chez nos patients, les antécédents généraux étaient dominés par l’HTA
(31 %) et les antécédents familiaux de glaucome représentaient 24,5 % (ascendants). Près de
30 % de nos patients présentaient une acuité visuelle comprise entre 4/10 et 5/10 aux deux yeux.
La tranche d’âge de 51-60 était significativement associée à au congestion nasale, la respiration
superficielle et écoulement nasal. L’utilisation des bétabloquants est principalement liée aux
dyspnées et aux congestions nasales. Celle des prostaglandines est liée à la survenue d’une
respiration superficielle, d’un sifflement et d’une expectoration. Celle des IAC est liée à
l’apparition d’un écoulement nasal. L’utilisation des bétabloquants est principalement liée aux
dyspnées et aux congestions nasales. Celle des prostaglandines est liée à la survenue d’une
respiration superficielle, d’un sifflement et d’une expectoration. Celle des IAC est liée à
l’apparition d’un écoulement nasal.
CONCLUSION
Cette étude multicentrique, menée au CHU-IOTA et au CHU-Point G, a permis d’évaluer les
manifestations pulmonaires associées à l’utilisation des collyres anti-glaucomateux chez les
patients glaucomateux suivis à Bamako.
Les symptômes pulmonaires les plus fréquents étaient la respiration superficielle, la dyspnée et
les sifflements bronchiques.
Une vigilance pharmacologique renforcée et une collaboration interdisciplinaire entre
ophtalmologistes et pneumologues s’imposent donc pour prévenir ces complications. | fr_FR |